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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 05:00

 


 

4 août 1944  

Arrestation d’Anne Frank et sa famille

 


 

 

anne-frank

 


4 août 1944. La Gestapo arrête Anne Frank et sa famille. 

 

 

 

 

Annelies Marie Frank, plus connue sous le nom d'Anne Frank, est née le 12 juin 1929 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, sous la République de Weimar. Elle passe la majeure partie de sa vie aux Pays-Bas et meurt en mars 1945 (environ 2 mois avant la capitulation Allemande) en Allemagne nazie.

Adolescente juive allemande, elle écrit un journal intime, rapporté dans le livre « Journal d'Anne Frank », alors qu'elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l'occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale dans le but d'éviter la Shoah.

La famille Frank quitte Francfort pour Amsterdam à la fin de l’année 1933 afin d'échapper aux persécutions nazies à l'encontre des Juifs, qui se multiplient depuis l’arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en janvier. Alors que les dangers s'intensifient à Amsterdam occupé par les Allemands depuis mai 1940, les Frank se cachent en juillet 1942 dans un appartement secret aménagé dans l'Annexe de l'entreprise Opekta d'Otto Frank, le père. Anne a alors treize ans environ. Après deux ans passés dans ce refuge, le groupe est trahi et déporté vers les camps d'extermination nazis. Auschwitz d'abord, puis Bergen-Belsen.

Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques jours après le décès de sa sœur Margot.  



A.Frank-Journal.jpg 

 

 

 

 

Extrait : « Je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j'entends plus fort, toujours plus fort, le grondement de tonnerre qui approche et nous tuera nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s'arranger, quand cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde. »

 

 

 

 

A.Frank.Amsterdam-1934-par-Otto-Frank.jpg

      Anne Frank à Amsterdam

photo prise par son papa Otto Franck en 1934

 

 

 

 

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 04:55

 

Marilyn décède  le 4 août 1962.

 

 


 

Départ vers un nuage neuf ?

 

 

marilyn

 

 

 


 

 

Marilyn-by-Milton-H.Greene.jpg

 

photo©Milton H.Greene

 

 

Marilyn---Sammy-Davis-Jr-png

 

Marilyn et Sammy Davis Jr.

 

 

Dyptique-A-Warhol.jpg

Marilyn. Dyptique de ©Andy Warhol, 1962

 

Profondément marqué par le décès de Marilyn, Warhol se révèle haineux à l'encontre de l'enveloppe scandaleuse que les médias mettent autour de l'évènement. Aussitôt, il s'enferme et réalise plusieurs centaines de sérigraphies parmi lesquelles les plus connues sont le Dyptique ci-dessus ou encore la série de 10 portraits.

 


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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 05:18

 

 

 

 

 

Love-Joie.jpg

©Joël GUENOUN

 

 

 

 

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 04:56

 

 

 

 

 

La légèreté, elle est partout, dans l’insolente fraîcheur des pluies d’été, sur les ailes d’un livre abandonné au bas d’un lit, dans la rumeur des cloches d’un monastère à l’heure des offices, une rumeur enfantine et vibrante, dans un prénom mille et mille fois murmuré comme on mâche un brin d'herbe, dans la fée d’une lumière au détour d’un virage sur les routes serpentines du Jura, dans la pauvreté tâtonnante des sonates de Schubert, dans la cérémonie de fermer lentement les volets le soir, dans une fine touche de bleu, bleu pâle, bleu violet, sur les paupières d’un nouveau-né, dans la douceur d’ouvrir une lettre attendue, en différant une seconde l’instant de la lire, dans le bruit des châtaignes explosant au sol et dans la maladresse d’un chien glissant sur un étang gelé, j’arrête là, la légèreté , vous voyez bien, elle est partout donnée. Et si en même temps, elle est rare, d’une rareté incroyable, c’est qu’il nous manque l’art de recevoir, simplement recevoir ce qui nous est partout donné.

 

Christian Bobin

 La folle allure  (extrait)

1995

 

 

 

La-Folle-allure.jpg

La quatrième de couverture :

Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos cours, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.

Christian Bobin

 

 


 

 

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 10:22

 

 

Août mettre l'accent ?

 

 

Certains le délaissent

                                         doute1.jpg

 

 

 

D'autres, à la main, en font un vol de mouette dans le ciel tout bleu

doute2

 

 

 

D'autres l'évitent, ils le chiffrent

doute3.jpg

 

 

 

Ou l'enjambent

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Certains poètes l'invoquent

doute5.jpg

 

 

 

Et les hésitants bottent en touche...

doute6.jpg

 

 

 

 

... Aussi, s'il arrive ici qu'on bottât en touche,

Nuageneuf n'en restera pas moins et sans hésiter

ouvert tout le mois d'août.

 

 


 


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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 04:59

 

 

 

 

À Simone

 

 

À la poste d’hier tu télégraphieras

que nous sommes bien morts avec les hirondelles.

Facteur triste facteur un cercueil sous ton bras

va-t’en porter ma lettre aux fleurs à tire d’elle.

 

 

La boussole est en os mon cœur tu t’y fieras.

Quelque tibia marque le pôle et les marelles

pour amputés ont un sinistre aspect d’opéras.

Que pour mon épitaphe un dieu taille ses grêles !

 

 

C’est ce soir que je meurs, ma chère Tombe-Issoire,

Ton regard le plus beau ne fut qu’un accessoire

de la machinerie étrange du bonjour.

 

 

Adieu ! Je vous aimai sans scrupule et sans ruse,

ma Folie-Méricourt, ma silencieuse intruse.

Boussole à flèche torse annonce le retour.

 

 

Robert Desnos 

Les Gorges froides, 1926


Extrait de C'est les bottes de 7 lieues cette phrase « je me vois » 


Ce sonnet fou, de forme très traditionnelle, laisse entrevoir un sens qui se dérobe toujours. On peut supposer qu’il s’agit d’un jeu très maîtrisé grâce auquel Desnos se joue de tout, à juste raison. Il se joue d’abord du sonnet lui-même : la forme est respectée (alexandrin), les rimes croisées des quatrains ABAB et 13 pieds au vers 7 évidemment bien choisis.

On y voit aussi et surtout une originale parodie des thèmes lyriques traditionnels de la poésie : l’amour malheureux, la douleur de l’amant délaissé, et peut-être du surréalisme lui-même puisqu’il arrive à se glisser dans les habits étroits du sonnet. Toute cette belle rigolade pourrait peut-être expliquer l’expression courante "faire des gorges chaudes"!

 

 

Albert-Marquet.-Nu-Fauve.jpg

      Les gorges froides (?)

 

Toile d'Albert MARQUET

Nu fauve.

Albert MARQUET (1875-1947) était le peintre officiel de la Marine française (!). Mais il avait heureusement d'autres talents de peintre.

 

 

Tamara-de-Lempicka.-Andromede--1929.jpg

 

Les gorges chaudes (?)

Tamara de Lempicka

Andromède, 1929

 

 

 


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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 09:33

 

 

 

 

Two-Polish-nuns.jpg

 

 

Photo ©Yasuyoshi Chiba/AFP/Getty Images

 

 

 


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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 04:56

 

 

 

 

Ce qui va et vient 

 

 

 

D'où (lentement) vient ce qui vient ?

D'où émerge ce qui s'élève ?

D'où sort vivement ce qui veut,

ce qui veut être et veut être visible ?


J'assiste je ne sais pas

qui voit qui est vu qui gronde qui se tait

qui demeure qui se disperse

brille par ici s'éteint là-bas

 

Ce qui veut être

est-ce moi qui ne suis plus ?

Ce qui est tenu n'est pas entendu

Ce qui devait venir n'est pas venu

Ce peu de chose n'est rien.

 

Mais l'ombre et la lumière (que je connais bien)

tournent autour l'un de l'autre

formant au regard maints objets pleins

par exemple le silence d'une plante

par exemple le poids d'une pierre

ou un simple mouvement

qui va qui s'éloigne qui revient

pendant que je me tiens debout

 

Quelquefois je marche et ne dis rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 04:52

 

 

 

Une gare de Prague bientôt transformée en mémorial de la Shoah

 

 

Prague – La petite gare de Prague-Bubny, témoin de l’embarquement en 1941-1945 de dizaines de milliers de Juifs tchèques à destination des ghettos et camps de concentration nazis, sera prochainement transformée en un lieu à la mémoire de ceux qui ne sont jamais revenus.

 

shoah-memorial-prague-gare.jpg

 

 

“Il ne s’agira pas d’un musée classique, mais plutôt d’un lieu où un dialogue sur l’Holocauste sera mené et qui abritera aussi un centre d’éducation“, explique le cinéaste Pavel Stingl, initiateur du projet et fondateur de la société à but non lucratif “Mémorial Shoah Prague“.

 

La communauté juive tchèque et des survivants de l’Holocauste réclamaient depuis longtemps un mémorial. “Nous ne sommes maintenant qu’au début du chemin. Si tout va bien, le Mémorial sera inauguré d’ici quatre ans“, ajoute-t-il, devant le bâtiment gris, presque perdu entre dépôts et garages où poussent de mauvaises herbes.

 

Des expositions temporaires seront organisées dans les locaux de Prague-Bubny, avant l’aménagement définitif du site. La première d’entre elles, s’intitulant “Kaddish” (en hébreu: glorification du nom divin, mais aussi une des principales prières juives), a été organisée en juin. Des photos sépia montrant les visages souriants de centaines de juifs tchèques, bien avant qu’ils soient envoyés vers les camps de la mort, couvraient les murs de la gare à cette occasion.

 

 

Sur la façade écaillée de cette gare minuscule toujours en activité, deux petites flèches bleues couvertes de poussière montrent la direction des trains: à gauche le centre de Prague, à droite la ville de Kladno. Mais pendant la guerre, des dizaines de convois avaient pris ici une direction totalement différente: celle des ghettos de Lodz en Pologne et de Terezin au nord de Prague, camps de transit pour des Juifs avant leur déportation vers Auschwitz ou autres camps d’extermination. Au total 45.513 Juifs tchèques, hommes, femmes, vieillards et enfants, passèrent alors par Prague-Bubny pour monter dans les trains maléfiques. Seuls quelques milliers d’entre eux survécurent à la guerre et environ 80.000 Juifs tchèques périrent dans l’Holocauste. “Mon transport a quitté Prague le 28 octobre 1941. J’y étais avec ma mère et ma soeur. J’avais treize ans et on se disait que nous serions de retour dans trois mois car cette guerre stupide ne pourrait pas durer longtemps“, se souvenait Maja Dohnalova, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition “Kaddish“. “Nous étions quelque 5.000 à être déportés par les nazis à Lodz. Et nous n’étions que 276 à retourner dans notre patrie, après la guerre“, a-t-elle dit.

 

 

Mme Dohnalova a avoué ressentir une “profonde émotion” en se rendant de nouveau à cette gare, malgré les sept décennies écoulées depuis sa déportation. Il existe déjà un lieu de mémoire de la Shoah dans la capitale tchèque: la synagogue Pinkas dans l’ancien quartier juif, édifiée en 1535 en style gothique tardif, où les noms des 80.000 victimes tchèques sont inscrits depuis les années 1950. Mais la synagogue, qui fait partie d’un circuit touristique, n’est pas un lieu où la discussion sur le passé et sur le futur peut être mené, selon M. Stingl. “Le nouveau mémorial doit parler le langage d’aujourd’hui et utiliser les moyens appropriés à la société moderne“, estime de son côté Leos Valka, fondateur du centre des arts contemporains DOX, dont les artistes participent à l’animation du site. “Pourquoi un Mémorial de la Shoah à Prague ? Parce que l’immortalité des morts dure tant que les gens se souviennent d’eux“, souligne Marketa Malisova, directrice du Centre Franz Kafka à Prague.

 

 

L’écrivain pragois d’expression allemande, Franz Kafka, mort en 1924, était un des membres de la forte communauté juive sur le territoire de l’actuelle République tchèque, comptant entre les deux guerres mondiales environ 118.000 membres. Ses soeurs Elli, Valli et Ottla passèrent dans les années 1940 par Prague-Bubny et périrent dans les camps nazis. “La nation qui ne connaît pas son histoire est condamnée à la revivre. C’est pourquoi nous sommes favorables à ce projet et avons mis ce bâtiment à la disposition de la société Mémorial Shoah Prague“, indique Ivo Toman, responsable de la Compagnie tchèque des chemins de fer CD.

 

 

Source : AFP via Jerusalem Post

 

 

La-gare-Prague-B.jpeg

La petite gare de Prague-Bubny

Dans cette gare se déroulent régulièrement des expositions temporaires (voir article)

 

 


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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:05

dali-femme-a-la-tete-de-fleur-1937-.jpg

 

DALI

Femme à la tête de fleur, 1937             

 

 

 

 

 

À Madame X... en lui envoyant une Pensée

 

Au temps où vous m’aimiez (bien sûr ?)

Vous m’envoyâtes, fraîche éclose,

Une chère petite rose,

Frais emblème, message pur.

 

Elle disait en son langage

Les « serments du premier amour » :

Votre cœur à moi pour toujours

Et toutes les choses d’usage.

 

Trois ans sont passés. Nous voilà !

Mais moi j’ai gardé la mémoire

De votre rose, et c’est ma gloire

De penser encore à cela.

 

Hélas ! si j’ai la souvenance,

Je n’ai plus la fleur, ni le cœur !

Elle est aux quatre vents, la fleur.

Le cœur ? Mais, voici que j’y pense,

 

Fut-il mien jamais ? entre nous ?

Moi, le mien bat toujours le même,

Il est toujours simple. Un emblème

À mon tour. Dites, voulez-vous

 

Que, tout pesé, je vous envoie,

Triste sélam, mais c’est ainsi,

Cette pauvre négresse-ci ?

Elle n’est pas couleur de joie,

 

Mais elle est couleur de mon cœur ;

Je l’ai cueillie à quelque fente

Du pavé captif que j’arpente

En ce lieu de juste douleur.

 

A-t-elle besoin d’autres preuves ?

Acceptez-la pour le plaisir.

J’ai tant fait que de la cueillir,

Et c’est presque une fleur-des-veuves.

 

 

 

 

Paul Verlaine                                                        

Amour, 1873

 

 


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