Illustration : Le rapt de Proserpine. Le Bernin. -1622-
Villa Borghèse, Rome. (Détail)
On voit dans ce détail de l’œuvre magistrale les doigts de Pluton s’enfoncer dans la cuisse de Proserpine, d'un réalisme quasi inimaginable dans le marbre, comme si la sculpture allait s’animer de son propre mouvement.
Dans le recueil L’amour la poésie -1929- (déjà évoqué ici), Eluard écrit en dédicace :
A Gala
Ce livre sans fin.
Le recueil comporte vingt-neuf poèmes. Voici le treizième, le quatorzième et le dernier.
Amoureuse au secret
Amoureuse au secret derrière ton sourire
Toute nue les mots d’amour
Découvrent tes seins et ton cou
Et tes hanches et tes paupières
Découvrent toutes les caresses
Pour que les baisers dans tes yeux
Ne montrent que toi toute entière.
XIII.
Le sommeil a pris ton empreinte
Le sommeil a pris ton empreinte
Et la colore de tes yeux.
XIV.
Il fallait bien qu’un visage
Il fallait bien qu’un visage
Réponde à tous les noms du monde.
XXIX.
in L’amour la poésie