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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 06:40


 

Le sketch de Raymon DEVOS est une tragédie glaçante dont le texte est

admirablement haussé par le choix de l'accompagnement musical qu'est

cette 5e étude de Sor. L'osmose est parfaite entre le texte parlé et la mélodie

qui exprime ce que le texte ne veut pas dire par pudeur.

 

 

 

 

Après qu'il a dit "Pourquoi pas ma femme pendant qu'il y est ?", le silence du désespoir qu'on peut voir envahir lentement son cœur et surtout son visage est saisissant. Ces quelques secondes de gros plan, invisibles si on est assis dans un fauteuil au théâtre, font frémir. Raymond DEVOS a du génie.


 

 

 

 

Etude de SOR-Op 35, No22

Partition de l'Etude de Fernado Sor (1778-1839)    

 

 

 

Un autre Raymond, Raymond MORETTI

a merveilleusement peint son ami DEVOS.    

 

 

Moretti-devos7.jpg 

 

 

 

 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 10:00

 

 

 

Pour Célestine

 

 

 

 

 

Paroles et Musique: ©Jean Ridez,1964

 

 

 


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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 06:02

 

 

 

L'écume des jours, Chapitre XXV 



« Pourquoi sont-ils si méprisants ? demanda Chloé. Ce n’est pas tellement bien de travailler…

– On leur a dit que c’était bien, dit Colin. En général, on trouve ça bien. En fait, personne ne le pense. On le fait par habitude et pour ne pas y penser, justement.

– En tout cas, c’est idiot de faire un travail que des machines pourraient faire.

– Il faut construire des machines, dit Colin. Qui le fera ?

– Oh ! Évidemment, dit Chloé. Pour faire un œuf, il faut une poule, une fois qu’on a la poule, on peut avoir des tas d’œufs. Il vaut donc mieux commencer par la poule.

– Il faudrait savoir, dit Colin, qui empêche de faire des machines. C’est le temps qui doit manquer. Les gens perdent leur temps à vivre, alors, il ne leur en reste plus pour travailler.

– Ce n’est pas plutôt le contraire ? dit Chloé.

– Non, dit Colin. S’ils avaient le temps de construire les machines, après ils n’auraient plus besoin de rien faire. Ce que je veux dire, c’est qu’ils travaillent pour vivre au lieu de travailler à construire des machines qui les feraient vivre sans travailler.

– C’est compliqué, estima Chloé.

– Non, dit Colin. C’est très simple. Ça devrait, bien entendu, venir progressivement. Mais, on perd tellement de temps à faire des choses qui s’usent…

– Mais, tu crois qu’ils n’aimeraient pas mieux rester chez eux et embrasser leur femme et aller à la piscine et aux divertissements ?

– Non, dit Colin. Parce qu’ils n’y pensent pas.

– Mais est-ce que c’est leur faute si ils croient que c’est bien de travailler ?

– Non, dit Colin, ce n’est pas leur faute. C’est parce qu’on leur a dit : « Le travail, c’est sacré, c’est bien, c’est beau, c’est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont droit à tout. » Seulement, on s’arrange pour les faire travailler tout le temps et alors ils ne peuvent pas en profiter.

– Mais, alors, ils sont bêtes ? dit Chloé.

– Oui, ils sont bêtes, dit Colin. C’est pour ça qu’ils sont d’accord avec ceux qui leur font croire que le travail, c’est ce qu’il y a de mieux. Ça leur évite de réfléchir et de chercher à progresser et à ne plus travailler.

– Parlons d’autre chose, dit Chloé. C’est épuisant, ces sujets-là. Dis-moi si tu aimes mes cheveux…

– Je t’ai déjà dit… »

Il la prit sur ses genoux. De nouveau, il se sentait complètement heureux.

« Je t’ai déjà dit que je t’aimais bien en gros et en détail.

– Alors, détaille », dit Chloé, en se laissant aller dans les bras de Colin, câline comme une couleuvre.

 

Boris VIAN

L'écume des jours

Chapitre XXV 

 

 

 

L.Freud.jpg

 (...) « Je t’ai déjà dit que je t’aimais bien en gros...

 

 

Freud.-Tete-d-un-enfant--1954.jpg

 (...) « Je t’ai déjà dit que je t’aimais bien en gros...et en détail. (...)

 

FreudJeune-fille-avec-un-chien-blanc.jpg

– Alors, détaille », dit Chloé, en se laissant aller dans les bras

de Colin, câline comme une couleuvre.

 

 

Lucian FREUD

 


 

  1. Benefits supervisor sleeping, 1995
  2. Tête d'un enfant, 1954  
  3. Jeune fille avec un chien blanc, 1951-1952    

 

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 06:19

 

 

 

 

 

 

Il est fascinant de voir comme notre cerveau s’adapte immédiatement à la lecture :


 

 

C3  M355493  357  B13N  D1FF1C1L3  4  L1R3,

M415  V07R3  C3RV34U  5' 4D4P73  R4PID3M3N7.

4U  COMM3NC3M3N7  C'357  D1FF1C1L3,

M415  M4INT3NAN7  VOU5

Y  P4RV3N3Z  54N5  D1FF1CUL73.

C3L4  PROUV3  4  QU3L  POIN7

VO7R3  C3RV34U  L17  4U7OMA71QU3M3N7

54N5  3FFOR7  D3  V07R3  P4R7

 

 

 

magritte--le-faux-miroir-1928.jpg

 

René MAGRITTE

Le faux miroir, 1928

 

 

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 06:14

 

 

 

Amis poètes, bonjour !


 

L'aphorisme bien connu de Michel Audiard fait chaque jour qui passe un peu plus d'émules chez les "Pourtousses"...

 

 

 


F.barjot.jpg

 

 

 

 

 


 

Changement de registre. Quand nos voisins savent, avec beaucoup de tact, nous moquer !

 

 

Débat VIP et mariage pour tous

Publié le 28/1/2013 par Charline Vanhoenacker  pour le quotidien belge Le Soir. 

 

 

RondPoint.jpg

Madame Trierweiler et 'l’élégant, l’élégantissime, le dandy, le très distingué, le Brummell Jean-Michel Ribes

 

 

 

Au bout de la quatrième manif, deux contre, deux pour le « mariage pour tous » (entendez « mariage homo », qui ne veut pas dire son nom en France), je me suis dit que ce débat au Théâtre du Rond-Point allait permettre de rafraîchir le sujet, de proposer aux auditeurs un angle plus original que les pavés, les slogans désormais pré-fabriqués sur internet et les pains merguez brûlées à 5 euros place d’Italie.

Cocotte, n’oublie pas que tu ne bosses ni pour TF1 ni pour Europe 1, et que ta radio a beau s’appeler La Première (RTBF), si t’es pas numéro un, t’as intérêt à t’accréditer en bonne et due forme pour pénétrer le cœur de l’événement parisien. Après deux échanges de SMS et deux échanges de mails avec un responsable de l’organisation, je pensais donc détenir un sésame pour cette manif en fauteuil de velours.

« Vous n’êtes pas sur ma liste. » Je dégaine mon smartphone pour attester des mails et SMS (j’habite au pays où une facture EDF glissée dans mon portefeuille permet de prouver mon domicile.) Je dois attendre 20h, début du spectacle (ah pardon, du «débat»), pour savoir si j’ai une place. Après avoir battu le pavé tout l’après-midi pour mes reportages, t’as raison, je vais attendre sagement de me faire jeter alors que je viens de retraverser Paris.

Pendant ce temps, je tente de glaner quelques propos à mon micro. A l’entrée du théâtre, deux nuées de photographes et de caméras estampillées « people » s’excitent sur un type le bonnet enfoncé sur les yeux, un artiste que je n’ai toujours pas identifié à ce jour.

Je dois être totalement has never been, puisque mon objectif était notamment de tendre mon micro à Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, historienne et chercheuse au CNRS, dont l’analyse du « mariage pour tous en France » est parmi les plus pertinentes. Si je la croise, j’ai un boulevard, un tapis rouge à moi toute seule, puisque 90% des médias se jettent sur Laurence Ferrari (qui présente le « débat »), Audrey Pulvar, Charles Berling, Emma de Caunes, Lara Fabian (eh ouais…), etc. C’est le Festival de Cannes en hiver, le débat pas du tout pour tous, étant donné que Dailymotion est le seul vecteur qui permet de démocratiser le débat.

« Les radios ! Les radios ! » Oui, ici, la RTBF ! « Non, pas vous ! » Comment ça pas moi ? « Ben oui, les radios quoi, Europe 1… » Et là, je me surprends à devoir me la péter Parisienne vexée : « Dites-donc, la RTBF c’est une radio nâââtionale tout de même ! » J’ai eu le temps de poster deux tweets vengeurs avant de voir une main tendue avec un billet d’entrée.

Ca valait la peine de faire tout ce foin, alors que sur la rangée de 20 sièges réservés aux radios, 4 sont occupés : RFI, France Info, Europe 1 et la RTBF. Les 90% de confrères restants sont partis ou campent à l’entrée en attendant de flasher la sortie.

Je reste perplexe devant ce « débat » où les intellectuels ont 2 minutes chrono pour s’exprimer ; où on a vu des duos inédits style Mathieu Boogaerts et Emma de Caunes sans devoir « Taper 1 » ; un ministre de l’Intérieur venu faire une lecture ; BHL se prendre un four quand il est arrivé sur scène (j’ai cru que mon enregistreur avait planté, mais non, c’était un silence de stupéfaction dans la salle, tant le philosophe s’est discrédité ces derniers temps) ; et les fous rires dissimulés lorsque, dans ce rassemblement de la crème de la crème de la Rive gauche, Lara Fabian a débarqué avec ce très délicat « Je suis là parce que moi aussi j’ai des amis homos… »

L’heure avançant et le montage d’un reportage ne se faisant pas tout seul, je quitte la salle en même temps que mes confrères. Et je suis d’autant plus perplexe que, par souci de monter un joli reportage bien mixé, j’ai raté LE moment intéressant de la soirée : la prestation de Juliette Gréco.

Maintenant, une question : pourquoi les Français, si soucieux de briller hors de leurs frontières, font-ils passer les médias étrangers (qui ont la courtoisie et la curiosité de s’intéresser à eux) pour des médias de seconde zone ?

©RTBF & Lesoir.be

 

 

 

ribes-valls-paris.jpg

 

 

 


 

 

On terminera par ce très court billet du brillant

Patrick MANDON

qui clôt magistralement le ban.

 

 

 

 

Combien étaient-ils, hier ? Un million ? Deux millions ? Cinq millions ? Les services de la préfecture de police, augmentés de ceux de la propagande festive, ne finissent pas de les compter. Enfin, ils furent innombrables. Parmi eux, se trouvait Mme Duflot, ministre des appartements illégalement vides et des locaux ecclésiastiques scandaleusement inoccupés, dont la voix haut perchée et le débit torrentiel lui mériteraient le surnom de « vain clairon »… On vit aussi Roselyne Bachelot, passée du virus H1N1 à la grippe LVMH, qu’on attrape, en hiver, dans les rangs mondains des défilés de gauche et sur les plateaux déserts des émissions de télévision sans public. Le maire de Paris était là, ainsi que M. Désir (sans avenir), gérant d’immeuble rue de Solférino.

 

Les happy few, parmi lesquels Mme Trierweiler, redoutée compagne du président de la République, se sont retrouvés au rond-point des Champs-Élysées, dans le théâtre administré par Jean-Michel Ribes, qui entretint sans se lasser, et au péril de sa barbiche, l’esprit de résistance sous Sarkozy.

Il y eut des saynètes navrantes, indignes d’un patronage d’arrondissement, des chants de révolte infantiles, des artistes français ennuyeux, des déclarations inutiles 1 , des postures ridicules, et quelques témoignages émouvants (un Égyptien, une Camerounaise).

Nous partîmes avant la fin : nous ne savons pas si la salle reprit en chœur une chanson du groupe américain The Mama’s & the Papa’s …

 

©Patrick Mandon.

 

 


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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 08:52

 

 

Shadock.jpg

      Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe

quelque chose de pire en ne pompant pas.

 

*

 

Amis poètes, bonjour et bienvenue en poésie !

 

Ce qui suit est un copié-collé :

 

 

tu m'a abandonner j'avai 7 an 
je nete qune une enfant
je ne connesser pa la vie et ces malheur 
et de ten en ten ces bonheur

on direr que tout les gens que je connesser
et que jaimer 
se son barrer 
et ten fai parti

pourtant je tenten toujour dire que tu maimer
et sa c graver en moi a jamai
jenten toujour t parole 
qui peu a peu senvol
je sen toujour t levre qui sapretter 
a m'enbrasser
mai soudain
nou ou somme separer

je croyai que tu maimer 
mai tu t retourner
et la je me sui di que je navai plu rien a fir

 

 

 

On s'arrêtera là pour aujourd'hui.

 

shadoks-.jpg

 

 

 

Car le poème se poursuit encore longuement, longuement...

 


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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 06:04

 

 

La chancelière Angela Merkel a estimé que l'Allemagne avait "une responsabilité permanente pour les crimes du national-socialisme" à quelques jours du 80e anniversaire de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler.

"Naturellement, nous avons une responsabilité permanente pour les crimes du national-socialisme, pour les victimes de la Seconde Guerre mondiale, et avant toutes choses, également, pour l'Holocauste", a déclaré la chancelière, dans un podcast, diffusé samedi sur son site internet alors que mercredi marquera le 80e anniversaire de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, le 30 janvier 1933. 

 "Il faut clairement dire, génération après génération, et il faudra le redire: avec du courage, du courage civil, chacun, individuellement, peut permettre que le racisme et l'antisémitisme n'aient aucune chance", a-t-elle ajouté. "Nous faisons face à notre histoire, nous n'occultons rien, nous ne refoulons rien. Nous devons nous confronter à cela pour faire en sorte d'être à l'avenir un partenaire bon et digne de foi, comme nous le sommes d'ailleurs déjà aujourd'hui, heureusement", a-t-elle également affirmé.


Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler accédait au poste de chancelier, appelé au pouvoir par le président de la République de l'époque, le maréchal Paul von Hindenburg.

 

 


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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 06:39

 

 

Claude-ROY.jpeg

Claude Roy, écrivain et poète, 1915-1997    

 

 

 

Tant

 

 

Tant je l’ai regardée    caressée     merveillée
et tant j’ai dit son nom à voix haute et silence
le chuchotant au vent     le confiant au sommeil
tant ma pensée sur elle s’est posée    reposée
mouette sur la voile au grand large de mer
que même si la route où nous marchons l’amble
ne fut et ne sera qu’un battement de cil du temps
qui oubliera bientôt qu’il nous a vus ensemble
je lui dis chaque jour merci d’être là
 
et même séparés      son ombre sur un mur
s’étonne de sentir mon ombre qui l’effleure


                                 Venise. mercredi 20 novembre 1985.

 

 

Claude ROY

Le Voyage d’Automne, 1987.

 

 

 

 

Monet.Venise-1908.jpg

 

Claude MONET

Venise, 1908

 

 

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 12:30

 

 

Poème écrit par Endeuxmots pour Nuageneuf    

 

 

 

 

Ce souvenir.

 

Un rêve,

comme un souvenir,

qui revient.

 

Un baiser parfumé,

Une porte qui claque,

Une auto qui s’éloigne,

Sur la taie une larme,

«Viens, Rachel, il est temps. Viens...»

 

L’école, le catéchisme,

La tarte aux pommes,

Les socquettes de Fanny,

Le chien du voisin.

 

La mare aux merveilles,

Le silence sur la neige,

La poule sous le couperet,

Le retour en char à foin.

 

La pétoire du vieux Maurice,

Les genoux de l’institutrice,

La p’tite goutte du soir,

La salamandre à l’étable.

 

Et puis, ce rêve,

comme un souvenir,

qui toujours revient.

 

Un baiser parfumé

Une porte qui claque

Une auto qui s’éloigne

Sur la taie une larme

«Viens, Rachel, il est temps. Viens...»

 

La rondelle de boudin,

Les billes de la récré,

La course d’escargots,

Les crêpes confiture.

 

Le cierge pour les pauvres,

La prière pour la paix,

Soeur Agnès en cornette,

Les joueurs de quilles.

 

La boîte à boutons,

Les culottes de l’épicière,

Les friandises du comptoir,

Le pet du gros Louis.

 

 

 

Et puis, ce rêve,

comme un souvenir,

qui toujours revient.

 

Un baiser parfumé

Une porte qui claque

Une auto qui s’éloigne

Sur la taie une larme

«Viens, Rachel, il est temps. Viens...»

 

La malle au grenier,

La maraude au verger,

La pêche à la bouteille,

La tartine de quatre heures.

 

Le bain du samedi,

L’oncle à la cocarde fière,

La lettre de tante Adèle,

La queue du coq en boîte.

 

Les cris du goret,

Le seau de lait tiède,

L’eau glacée de la  fontaine,

Des histoires de brigands.

 

Et puis, ce rêve,

comme un souvenir,

qui toujours revient.

 

Un baiser parfumé

Une porte qui claque

Une auto qui s’éloigne

Sur la taie une larme

«Viens, Rachel, il est temps. Viens...»

 

Le portrait du maréchal,

L’oeil profond du cheval,

Papy et son journal,

La cafetière au coin du poêle.

 

Le rideau sous le vent.

Ce rêve,

Un souvenir ?

Encore. Toujours.

Un baiser,

Une porte,

Une auto,

Une larme,

Et ce «Viens...»

 

 

 

Endeuxmots    

      14 mai 2012

 

 

 

 

44.jpg

Femmes et enfants juifs hongrois arrivent sur la rampe du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau le 26 mai 1944. Les femmes et les enfants étaient gazés dès leur arrivée au camp.

 

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 12:03

 

 

Il y a onze ans, en 2002, les ministres européens de l’Éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la Déclaration instituant la "Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité" dans les établissements scolaires des États membres.

 

Cette journée instituée à l'initiative des ministres de l’Éducation des États membres du Conseil de l’Europe et suivie par l'Organisation des Nations-Unies est célèbrée chaque année, le 27 janvier, à la date d’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.
(Rappel :

Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques découvrent le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Ils sont accueillis par 7.000 détenus survivants. Ce jour-là, le monde médusé découvre la Shoah dans toute son horreur. Dans le seul camp d'Auschwitz, où sévissaient 3.000 SS sous le commandement de Rudolf Hess, on arrive en 1944 à exterminer et brûler les déportés au rythme de 600 par jour. Un médecin diabolique, Josef Mengele, s'y est rendu célèbre en pratiquant dans ce camp des expériences insoutenables sur les déportés. Près de deux millions de personnes ont été tuées à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale.)


Elle vise notamment à encourager les États à promouvoir des projets éducatifs et à protéger les lieux de mémoire liés à l'Holocauste.

 

 

 


Auschwitz.jpeg
Le Monde. Auschwitz-Birkenau, 27 janvier 2010
Photo ©Reuters/Eric Gaillard
Auschwitz7-copie-1.JPG

Photo Clément L., aimablement rapportée de sa visite d'Auschwitz en décembre 2012,
en compagnie de sa classe de terminale et de son professeur d'histoire.

Félix le Choat
KITLER.jpg

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