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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 06:50

 

 

 

 

 

 

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©Andy RILEY

 

 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 06:03

 

 

 

CHLEUASME :

 

Fausse modestie, ironie dirigée contre soi-même dans le but d'attirer la sympathie, la confiance, des compliments ou des faveurs.

Étymologie : du grec, chleuasmos, ironie, plaisanterie, raillerie. Synonyme : autocatégorème.

 

Exemple : "Suis-je bête !",

 

ou encore:

 

(...) "Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable,


Un malheureux pécheur tout plein d'iniquité,


Le plus grand scélérat qui ait jamais été." (...)


(Molière, Le Tartuffe, acte III, scène 6).

(Tartuffe après avoir tenté de séduire Elmire, épouse d'Orgon, essaie par cette déclaration, de se tirer d'un mauvais pas.)

 

 

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 06:39

 

 

 

Jean Tardieu est originaire du Jura. Poète de l'ombre et de la lumière, découvrons-le au travers de ces courtes lignes. 

Nous voulons nous étourdir à force de lampes et de bruit. Tous nos livres, toutes nos actions ne sont remplis que du fracas des jours. Pourtant ce qui nous gouverne - instincts, imagination, rêves, passions, pouvoir créateur - plonge dans une ombre sans contrôle. Nous implorons, nous espérons la lumière, alors que, par un effet contradictoire, cette obscurité qui nous terrifie nous alimente puissamment.
 Mais il y a autre chose. Cette nuit si terrible apparaît bénéfique si nous l'embrassons, les yeux ouverts, dans la vérité du regard.

 

Jean Tardieu 

Obscurité du Jour, 1974

 

 

 

 

 

 

 

Voyage avec Monsieur Monsieur

 

 

Avec Monsieur Monsieur

je m'en vais en voyage.

Bien qu'ils n'existent pas

je porte leurs bagages

Je suis seul ils sont deux.

 

Lorsque le train démarre

je vois sur leur visage

la satisfaction

de rester immobiles

quand tout fuit autour d'eux.

 

Comme ils sont face à face

chacun a ses raisons.

L'un dit : les choses viennent

et l'autre : elles s'en vont.

 

Quand le train les dépasse

est-ce que les maisons

subsistent ou s'effacent ?

Moi je dis qu'après nous

ne reste rien du tout.

 

Voyez comment vous êtes !

lui répond le premier,

pour vous rien ne s'arrête

moi je vois l'horizon

des champs et des villages

longuement persister.

Nous sommes le parage

nous sommes la fumée...

 

C'est ainsi qu'ils devisent

et la discussion

devient si difficile

qu'ils perdent la raison.

Alors le train s'arrête

avec le paysage

alors tout se confond.

 


Jean Tardieu

Le fleuve caché, 1968

 

 

 

Caillebotte_-Le-pont-de-l-Europe-1876.jpg

Gustave Caillebotte

Le pont de l'Europe, 1876

 

 

 

Monet--La-Gare-St.Lazare-1877.jpg

Claude Monet

La gare St Lazare, 1877

 

NB : du pont de l'Europe, on surplombe la gare St Lazare.

 

 

 

Relire d'autres textes et poèmes de Jean Tardieu ici

 

 


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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 15:54

 

 

 

 

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©Andy RILEY

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 06:02

 

 

 

Andrée PUTMAN, la grande dame du design connue dans le monde entier pour ses réalisations à Paris, New York, Tokyo ou Hongkong est morte à l'âge de 87 ans.

 

 

 

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Voie Lactée par Andrée PUTMAN

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 15:00

 

 

 

 

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Crédits photo : Bernat Armangue/AP/SIPA/Bernat Armangue/AP/SIPA

 

 

 

En noir et blanc. Le sourire aux lèvres, ces jeunes juifs ultra orthodoxes, sagement alignés devant le mur des Lamentations, n'ont pas hésité à interrompre quelques instants leurs prières pour se faire prendre en photo sous la neige qui tombait à gros flocons à Jérusalem. Le 10 janvier dernier, la Ville sainte s'est réveillée sous un lourd manteau blanc, épais de plus de 10 centimètres. Un événement météorologique plutôt inhabituel, immédiatement baptisé «tempête de la décennie» par les médias israéliens. Pendant de longues heures, autobus et tramways n'ont pas pu quitter leurs dépôts et la plupart des habitants sont restés chez eux. Dans la vieille ville, les commerces ont gardé leurs rideaux baissés et les rues sont restées vides, figées par cette insolite poudreuse.

 

 

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 06:19

 

 

 

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 12:33

 

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Le Noir, extraits :    

 

« Le noir est antérieur à la lumière. Avant la lumière, le monde et les choses étaient dans la plus totale obscurité. Avec la lumière sont nées les couleurs. Le noir leur est antérieur. Antérieur aussi pour chacun de nous, avant de naître, "avant d'avoir vu le jour".  Ces notions d'origine sont profondément enfouies en nous. Est-ce pour ces raisons que le noir nous atteint si puissamment ?

[…] J'aime l'autorité du noir, sa gravité, son évidence, sa radicalité. Son puissant pouvoir de contraste donne une présence intense à toutes les couleurs et lorsqu'il illumine les plus obscures, il leur confère une grandeur sombre.

 

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Un jour je peignais, […] les différences de textures réfléchissaient plus ou moins faiblement la lumière et du sombre émanait une clarté, une lumière picturale dont le pouvoir émotionnel particulier animait mon désir de peindre […].

Mon instrument n'etait plus le noir mais cette lumière secrète venue du noir.

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[…] Pour ne pas les [les peintures] limiter à un phénomène optique j'ai inventé le mot Outrenoir, au-delà du noir, une lumière transmutée par le noir et, comme Outre-Rhin et Outre-Manche désignent un autre pays, Outrenoir désigne aussi un autre pays, un autre champ mental que celui du simple noir. »

 

Pierre Soulages

Le Noir. 

 

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“C’est ce que je fais qui m’apprends ce que je  cherche.
Ma peinture est un espace de questionnement où les sens qu’on lui prête peuvent se faire et défaire.
Parce qu’au bout du compte, l’œuvre vit  du regard qu’on lui porte.
Elle ne se limite ni à ce qu’elle est, ni à  celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde.
Je ne  demande rien au spectateur, je lui propose une peinture : il est libre et nécessaire interprète.”

Pierre Soulages

 

 


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Crédit photos : Florence B. 

 

"La guide nous a dit qu’il - Soulages - a été présent pendant  10 jours avant l’ouverture, pour diriger lui-même les accrochages et les mises en lumière. Il a demandé à changer le revêtement de sol qui est en marbre noir par du marbre blanc, mais là il n’a pas obtenu satisfaction. Ils ont transigé pour un revêtement en corde de couleur naturelle."  

Anecdote rapportée par la même Florence B. après sa visite de l'expo Soulages au Musée des Beaux Arts de Lyon (10 déc. au 28 janvier 2013)

 

 

*    *    *

 

Après l'Outrenoir, les loutres noires ! 

101 secondes de bonheur,

particulièrement les dernières ...!

 

 



 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 05:59

 

 

 

” Qu’elle a été grande, la France ! De l’individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang – elle n’a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l’argent et le plaisir.

Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie. Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s’est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel.

Le ventre a été le tombeau de l’Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l’Intelligence française. Rien n’est plus gênant que de voir une nation qui a abusé – à juste titre – de l’attribut ” grand “, grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur. La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre.

Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies. “ 

 

E-M CIORAN

1911-1995

De la France, 1941

Traduction : Alain Paruit

Manuscrit inédit de Cioran, écrit en roumain et paru en 1941, aujourd’hui publié chez l’Herne.

 

 

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Né en 1911 en Roumanie, où il publie "Sur les cimes du désespoir" à l'âge de 22 ans, Emil Cioran, s'est exilé définitivement en France en 1941, avant de renoncer à sa langue maternelle à partir de 1947. Proche de Ionesco, Eliade, Beckett ou Michaux, on lui doit notamment "Précis de décomposition" (1949), "La Tentation d'exister" (1956), "De l'inconvénient d'être né" (1973) et "Aveux et anathèmes" (1987). Il est mort à Paris en 1995.

 


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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:00

 

 

 

      Précipitez-vous à la signature de l'ami Soluto, auteur de "Glaces sans tain"

Librairie La Galerne, samedi 19 janvier à 15h,

148, rue Victor Hugo au Havre. 

 

 


      source ©Décapage

Revue littéraire

 

 

 

 

 

 

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Que voit-on à travers ces Glaces sans tain, recueil de quatre nouvelles ? On y voit des hommes seuls, qui parlent à la première personne, pour eux-mêmes, et qui écrivent pour savoir qui ils sont. L’un a construit une vie éclatante et porte sans remord le meurtre et le viol d’une adolescente. Le second, confronté à la résurgence d’un souvenir d’enfance, s’interroge sur les fantômes qui parlent à travers lui.  Le troisième sait qu’il doit son internement en psychiatrie à une information qu’il n’aurait jamais dû intercepter. Et le dernier est un dragueur de supermarché qui s’emploie à séduire les ménagères. 

 

 

Glaces sans tain  ou l’art de voir sans être vu, de scruter à loisir sans subir de regard en retour, œil de Dieu, pupille du Diable qui sonde en paix les plis et replis de l’âme rongée. Quel meilleur titre pour ce recueil de nouvelles signées Soluto où un quatuor d’esprits aux abois se dénude et s’explicite face à un miroir qu’il croit opaque, mais derrière lequel Soluto convie le lecteur à prendre place. On assiste ainsi à la mise à nu, lente, méthodique, scrupuleuse de la vie d’un chirurgien émérite et digne père de famille qui se souvient du lycéen normand qu’il fut. On suit le déroulé de l’existence psychiatrique d’une brute lourde hantée par une voix qui lui chuchote les envers secrets du monde. On accompagne le destin morne d’un éternel petit garçon figé dans l’enfance. Et pour clore, on met nos pas dans ceux de Soluto lui-même, portrait de l’écrivain en peintre dragueur de supermarché.

 

Soluto ou l’art de la confession d’autant plus impudique qu’elle se croit soliloque. Les glaces sans tain ont un parfum amer. 

 

 

 

 

Presse

 

Ces quatre fables glaçantes font du lecteur un voyeur malgré lui. Elles mettent en piste des individus dont l'amoralité et le pragmatisme, outre qu'ils dérangent le confort moderne de la bien-pensance, provoquent un périlleux examen de conscience. On y observe un assassin impuni, un schizophrène lucide, un homme-enfant et un phallocrate de la plus belle espèce. Soluto, dans une langue très maîtrisée et savoureusement argotique, scrute leur inquiétant cheminement psychologique, jusqu'au malaise. C'est exquis.
Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur, 10/16 janvier 2013


Pauvres types

Le voici au Dilettante avec un recueil de quatre nouvelles originales et décalées, servies par une écriture virtuose. Dans Glaces sans tainSoluto joue l'écrivain voyeur qui regarde ses personnages en même temps qu'il sonde leur psychologie et leur donne la parole, puisque chacun d'entre eux raconte sa propre histoire à la première personne. Ce qui les unit, outre leurs racines normandes, c'est que ce sont des antihéros, de "misérables tas de petits secrets" (…) Le recueil lu, on pense à Flaubert - un autre Normand - non point pour le style : on est plus proche, ici, de Frédéric Dard. Mais pour sa déclaration, à propos de Madame Bovary  : "J'ai voulu peindre ces moisissures que l'on trouve en bas des murs."  C'est un peu le projet de Soluto, révéler la médiocrité de la vie ordinaire. 
Jean-Claude Perrier, Avant-critiques /Livres Hebdo, 16 novembre 2012 

 

 

 

    Quelques toiles de Soluto déjà publiées dans ces colonnes,

lors d'expos récentes :

 

ici, ici ou ici

 

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