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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 16:00


05 - 06 septembre    

 

 

Les Juifs fêtent à partir de ce soir et jusqu'à vendredi soir le nouvel an, Roch Hachana  et entrent dans l’année 5774.

 

On se souhaite  Chana Tova (c'est à dire "Bonne Année" - ce qui n'est pas particulièrement original)  et on forme le voeu traditionnel suivant :

 

Que cette année prenne fin avec ses malédictions,

Que commence l’année nouvelle avec ses bénédictions. "

 


 

Chana-Tova-5768.jpg 

 

 

La tradition millénaire veut (entre autres) qu'on trempe des quartiers de pommes dans le miel. Puis en général, on les mange...en oubliant son taux de cholestérol ou de triglycérides !   

 

Chana Tova à toutes et tous !

 

 

 

 

Et très vite arrivera Kippour. Les fêtes de Yom Kippour commencent le vendredi 13 septembre au soir pour se terminer le samedi 14 septembre au soir.

 

 


*  *  *    

 

 

Petit rappel de divers calendriers :

 

Calendrier hébraïque : 5774

 

Calendrier grégorien : 2013

 

Calendrier islamique : 1434

 

Calendrier taïwanais : 102

 

 

 

 


 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 15:33

 

 

 

 

 

4 septembre 2013

 

 

oradour-sur-glane-jpg.JPG

 

 

 

Le président français et son homologue allemand sont arrivés main dans la main avec Robert Hebras, l'un des derniers survivants du massacre perpétré par les nazis à Oradour-sur-Glane.

© Jean Pierre Muller / POOL / AFP

 

 

 

On peut lire nos communications précédentes ici :

 

Oradour, 10 juin 1944

et

Le poème de Jean Tardieu

 

 

 

 


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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:45

 

      à F. 

 

Le Poème à Florence

 

 

 

Comme un aveugle s’en allant vers les frontières

Dans les bruits de la ville assaillie par le soir

Appuie obstinément aux vitres des portières

Ses yeux qui ne voient pas vers l’aile des mouchoirs

 

Comme ce rail brillant dans l’ombre sous les arbres

Comme un reflet d’éclair dans les yeux des amants

Comme un couteau brisé sur un sexe de marbre

Comme un législateur parlant à des déments

 

Une flamme a jailli pour perpétuer Florence

Non pas celle qui haute au détour d’un chemin

Porta jusqu’à la lune un appel de souffrance

Mais celle qui flambait au bûcher quand les mains

 

Dressées comme cinq branches d’une étoile opaque

Attestaient que demain surgirait d’aujourd’hui

Mais celle qui flambait au chemin de saint Jacques

Quand la déesse nue vers le nadir a fui

 

Mais celle qui flambait aux parois de ma gorge

Quand fugitive et pure image de l’amour

Tu surgis tu partis et que le feu des forges

Rougeoyait les sapins les palais et les tours

 

J’inscris ici ton nom hors des deuils anonymes

Où tant d’amantes ont sombré corps âme et biens

Pour perpétuer un soir où dépouilles ultimes

Nous jetions tels des os nos souvenirs aux chiens

 

Tu fonds tu disparais tu sombres mais je dresse

au bord de ce rivage où ne brille aucun feu

Nul phare blanchissant les bateaux en détresse

Nulle lanterne de rivage au front des bœufs

 

Mais je dresse aujourd’hui ton visage et ton rire

Tes yeux bouleversants ta gorge et tes parfums

Dans un olympe arbitraire où l’ombre se mire

Dans un miroir brisé sous les pas des défunts

 

Afin que si le tour des autres amoureuses

Venait avant le mien de s’abîmer tu sois

Et l’accueillante et l’illusoire et l’égareuse

La sœur de mes chagrins et la flamme à mes doigts

 

Car la route se brise au bord des précipices

Je sens venir les temps où mourront les amis

Et les amants d’autrefois et d’aujourd’hui

Voici venir les jours de crêpe et d’artifice

 

Voici venir les jours où les œuvres sont vaines

Où nul bientôt ne comprendra ces mots écrits

Mais je bois goulûment les larmes de nos peines

quitte à briser mon verre à l’écho de tes cris

 

Je bois joyeusement faisant claquer ma langue

Le vin tonique et mâle et j’invite au festin

Tous ceux-là que j’aimai. Ayant brisé leur cangue

Qu’ils viennent partager mon rêve et mon butin

 

Buvons joyeusement ! chantons jusqu’à l’ivresse !

Nos mains ensanglantées aux tessons des bouteilles

Demain ne pourront plus étreindre nos maîtresses.

Les verrous sont poussés au pays des merveilles.

 

4 novembre 1929 

 

 

Robert DESNOS

Corps et biens

 

 

 

 

 

Morisot.Jeune-femme.jpg

Berthe MORISOT

Jeune femme

 

Morisot.La-veranda.jpg

Berthe MORISOT

La véranda

 

Berthe-Morisot--1872.jpg

Berthe MORISOT

Femme et enfant au balcon, 1872

 


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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 13:01

 

 

 

 

 

La rentrée… 

 

*    *    * 

  

 

Mon cartable

 

 

 

Mon cartable a mille odeurs,

Mon cartable sent la pomme,

Le livre, l'encre et 

La suite...clic

 

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 05:21

 

 

 

 

Rentree-.jpg

 

 

 

 

 

 

 

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 04:52

 

 

 

 

La Constellation

 

Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle

Je lui songe une robe en nuages filés

lire la suite ici clic-clic

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 05:09

 

 

 

Trèfle

 

 

 

Trefle.-L.de-Vilmorin.jpg

 

Verrières la Grande, 15 février 1960

 

 

 

 

*    *    *

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 06:02

 

 

 

 

LLS-39.jpg

©Andy Riley

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 08:17

 

 

" La poésie est un langage silencieux

qui efface ses propres traces

pour qu'on entende ce que les mots ne disent pas."

 

 

 

Jean Mambrino, né en 1930, est un poète contemporain que l'on peut "classer" parmi les poètes mystiques. Il est de la Compagnie. La compagnie de Jésus, s'entend. Alphonse Allais disait - à peu près : "Etre de quelque chose, ça vous pose un homme. Comme être de garenne, ça vous pose un lapin." 

Il donne aussi cette autre définition de la poésie, au travers de cet extrait magnifique :

 

« Une vision aussi ronde que l'étonnement ouvre l'empan du monde dans le point d'un regard. Il suffit d'y consentir, même en rêve, pour la recevoir et du même coup la reconnaître, tel un visage qui sort de la confusion des foules. Un être unique se détache ainsi de la multitude et nous touche, à peine, avec des mains d'aveugle. Longue et muette conversation, à distance, où dans l'ignorance un message est partagé, une confidence ouverte dont nul ne connaît la source et qui concerne un secret universel. Cette vision vient comme la foudre et s'éloigne plus lentement que l'Océan. »

 

 

 

 

tempete-et-orage-en-mer.jpg

(...) Cette vision vient comme la foudre (...)

 

 

 

 

Joseph Mallord William Turner
1775- 1851

Tempête et orage en mer


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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 11:57

 

 

 

 

 

J.M.Ayraut.jpg

photo ©Le Figaro.fr

 

 

 

 

 

Segolene-Royal.jpg

Photo©L'Express

 

 

 

 

 

 

 

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