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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 00:11

 

Corinne a eu la gentillesse de nous envoyer un délicieux chapelet de mots-valise de son cru. Nous l'en remercions bien vivement et vous laissons avec joie le soin de l'égrainer : 

 

 

Poltron-minet : chaton terrorisé par les premiers rayons du soleil.

 

Embharassés : fatigués de s'être trop embrassés.

 

Aflictation : émotion feinte d'un membre des forces de l'ordre pendant l'exercice de ses fonctions.

 

Mélicaresses : échange de douceurs à plusieurs (il faut être au moins deux).

 

Troglomite : gros insecte ailé nocturne qui vit dans une caverne, faute de penderie à proximité.

 

Troglomythe : légende des cavernes souvent colportée par le troglomite, qui est aussi un peu mythomane sur les bords.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 19:07

 

(...)

Oui la belle vie
On s'enlace
On est triste
Et l'on traîne.
Alors pense que moi je t'aime
Et quand tu auras compris
Réveille-toi
Je serai là
Pour toi.

 

 

 

 

 


 
Oh ! La belle vie, c'est de l'oaristys et de l'acmé sur lesquels on aurait posé les notes de musique les plus mélodieuses qui soient. 
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 19:05

 

 

 

 

 

 

 


 
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 19:00

TONY-BENNETT-_-SD.jpg

 

Tony Bennet et Sacha Distel

 

 

 

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 06:40

 

Jérôme LEROY. FLANDRES.

 

Jérôme Leroy est un écrivain français. Il est né à Rouen en 1964. Il a été professeur de français dans des collèges du nord de la France avant de se consacrer essentiellement à l’écriture de romans, nouvelles et poésies. 

 

Flandres. C’est sous ce titre que Jérôme Leroy évoque, le 16 avril 2009, son séjour dans la maison de Marguerite Yourcenar à Saint-Jans-Cappel, au Mont Noir. Cette résidence accueille chaque année depuis 1997 une quinzaine d’écrivains. J.Leroy y a séjourné en 2009.


 

 

 

« C'est très simple finalement, c'est à quarante kilomètres d'une métropole, ce sont des collines dans un pays plat, c'est une villa au sommet d'une centaine d'hectares et l'on voit très loin jusqu'aux monts d'Artois, jusqu'à la côte si le temps est clair.

Avril est comme dans un poème de Toulet.

Pas de télévision, mais des livres et des grandes filles blondes à vélo qui peinent sur la fin. Les portables passent mal.

On entend son sang dans la nuit et on se souvient de ce présocratique (Héraclite, Empédocle ?) qui avait dit « Le sang qui baigne le coeur est pensée. »

On écrit beaucoup, on se promène aussi avec le sentiment géographique de passer, le temps d'une clairière, d'un pays l'autre.

On relit Breton au soleil.

On reçoit la couverture de Jean-Claude Claeys pour En harmonie, notre roman sur Frédéric Fajardie.

On reçoit un fax (oui les fax existent encore...) de la section : « Tu peux être dimanche à Wazemmes? On distribue avec le PG ».

On met deux heures à ouvrir le Net : petites calomnies hystériques habituelles. Haine du sens, du détour, de la dialectique. On est étonné. La bêtise à front de taureau se porte bien. Réflexes prévisibles de la haine de soi. On oublie. On sait que d'autres grains de voix apaisés vous aiment dans les conversations nocturnes. Toutes les femmes ne sont pas américaines comme les décrit Sollers dans son seul bon livre de ces dernières années, Mémoires, un vrai roman : « Infréquentables pour la plupart : argent, plaintes, roman familial, infections pseudo-psy. »

On écrit. On écrit. On écrit.

Le texte se déroule tout seul sur l'écran.

Les jacinthes explosent sur l'herbe en quarante-huit heures mauves.

Nous n'avions jamais vu de renard, auparavant, dans le brume du matin.

Le mèl d'un ami là-bas en Bretagne avec sa fille donne des envies d'embruns. Lui aussi relit Breton.

Hasard objectif ?

Nous avons le sourire aux lèvres.

Le temps est de notre côté, décidément. »

 

Jérôme LEROY. - 2009 -

 

 

jacinthes1024x768-copie-1.jpg

Les jacinthes explosent sur l'herbe en quarante-huit heures mauves.


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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 21:37

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 20:43

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 15:16

 

 

      Une dédicace très spéciale

pour Patrick Mandon,

de la part d'OCT

 

 

Ahmad Jamal

 

« Tous les musiciens improvisent – Mozart improvisait. C'est une erreur fondamentale (that’s a misconception) de penser que l'improvisation est une spécificité du jazz, c'est fou !. […] L'enregistrement définitif n'est que l'écriture sur un manuscrit - tout le reste n'est qu'improvisation. Cela sort de leur esprit. Bach improvisait, Liszt improvisait. L'essentiel du travail de Mozart ne sera jamais connu, car il ne l'a jamais écrit. Aucun musicien n'est capable d'écrire tout ce qui sort de son esprit ! Maintenant, au cœur de la musique écrite, il y a des sections à partir desquelles vous devenez un soliste. C'est un autre aspect de l'improvisation. Mais vous n'êtes soliste qu'à un certain moment, pendant lequel vous n'avez pas le temps d'écrire ce que vous jouez - Et voila ce qui est fascinant dans le jazz : c'est l'Improvisation dans l'Improvisation ! » Ahmad Jamal.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 08:22

 

 

Au fond du cœur, au fond de notre cœur, un beau jour, le beau jour de tes yeux continue. Les champs, l’été, les bois, le fleuve. Fleuve seul animant l’apparence des cimes. Notre amour c’est l’amour de la vie, le mépris de la mort. A même la lumière contredite, souffrante, une flamme perpétuelle. Dans tes yeux, un seul jour, sans croissance ni fin, un jour sur terre, plus clair en pleine terre que les roses mortelles dans les sources de midi.

 

Au fond de notre cœur, tes yeux dépassent tous les ciels, leur cœur de nuit. Flèches de joie, ils tuent le temps, ils tuent l’espoir et le regret, ils tuent l’absence.

La vie, seulement la vie, la forme humaine autour de tes yeux clairs.

 

 

PAUL  ELUARD in DONNER A VOIR –1939 - 

 

 

 

Leonor-Fini-Orphee-Esquisse.jpg

Léonor FINI. Orphée. Esquisse.

 

"J’ai toujours vécu le présent. Je vis dans le présent. Je n’avais jamais de préoccupations de carrière ou de vocation, de projections dans l’avenir. Ça me plaisait de peindre, je peignais, donc j’étais peintre. Lorsque les gens me demandent : comment faites-vous ? , je réponds : Je suis". Léonor Fini.

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 06:13

 

 

Un enfant a dit

Un enfant a dit
Je sais des poèmes
Un enfant a dit
Ch'sais des poasies *

Un enfant a ditF796La-Corde-Sensible-renemagritte.jpg
Mon cœur est plein d'elles
Un enfant a dit
Par cœur, ça suffit.

Un enfant a dit
Ils en savent des choses
Un enfant a dit
Et tout par écrit.

Si l'poète pouvait
S'enfuir à tir-d'aile *
Les enfants voudraient
Partir avec lui.

Raymond Queneau.

 

 


Note :

Mot créé par Raymond Queneau. On trouve aussi dans d'autres poèmes  " poaisies. "

 “à tir’d’aile” s’écrit en réalité à tire-d’aile, ce qui signifie : très rapidement. 


Illustration :

René MAGRITTE. La Corde sensible. -1960-

 

Magritte-La Corde sensible--1960-

 

    ...Si l'poète pouvait
S'enfuir à tir-d'aile 
Les enfants voudraient
Partir avec lui.

 

 

 


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