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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 00:38

 

Séparés pendant la Deuxième Guerre Mondiale, D. Reinhardt et S.Grappelli se réunissent de nouveau en Angleterre, ce qui explique le titre anglais de cette version de « La Marseillaise » enregistrée en 1946 : « Echoes of France ». Dès les premières mesures, on reconnaît l’air de « La Marseillaise » joué sur un tempo lent par Stéphane Grappelli au violon, avec de brèves interventions des autres musiciens.

Après un break de guitare, le violoniste revient pour une libre interprétation sur un tempo plus rapide d’un couplet et d’un refrain de l’hymne français facilement reconnaissable malgré les quelques variations et petits ornements du soliste. Stéphane Grappelli laisse ensuite la place à Django Reinhardt pour un chorus à la guitare, avant de reprendre son violon pour une dernière improvisation.

 

 

 

 

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 00:50

 

"Puisque tout recommence toujours, ce que j'ai fait sera, tôt ou tard, source d'ardeurs nouvelles, après que j'aurai disparu." Charles de Gaulle. 

 

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Un char EBR Panhard transporte le cercueil du Général depuis La Boisserie jusqu'à l'église de Colombey.

 

 

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Dessin de Jacques FAIZANT. Le Figaro. 10 novembre 1970.

 

Le Général de Gaulle s'est éteint le 9 novembre 1970.


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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 16:31

 

 

        Au menu des jurés du Goncourt ce midi :

 

Terrine de coquilles Saint-Jacques aux poireaux et au caviar

 

Homard bleu rôti aux pommes et aux raisins

 

Schniederspaetle (1) et cuisses de grenouilles poêlées au cerfeuil

 

Consommé de boeuf avec une tartine aux cèpes

 

Brie de Meaux

 

Omelette norvégienne

 

Le tout arrosé de champagne Drouant Blanc de blancs, de Puligny-Montrachet Champs Canet 2008 de J.M. Boillot, de Bandol Domaine Terrebrune 2006, de Château Canon 2001 Saint-Emilion et d’eaux de vie blanches du domaine Hagmeyer.

 

Note : 

 (1) Spécialité alsacienne, beaucoup, imaginons-nous, attendent impatiemment la recette. Après celle des tartes amandines, voici la recette des Schniederspaetle et cuisses de grenouilles poêlées au cerfeuil :

 

1 - Préparer le fond de grenouille la veille : éplucher et émincer les échalotes et la gousse d'ail.

2 - Détacher les pattes de la colonne vertébrale des grenouilles. Désosser les cuisses (fémur) en prenant soin de laisser la chair accrochée au niveau de l'attache du tibia, puis détacher les muscles sur le tibia et les rabattre.

3 - Concasser les os de grenouilles, les faire revenir jusqu'à légère coloration pendant 10 minutes dans 30 g de beurre, avec échalotes, gousse d'ail, queues de cerfeuil et bouquet garni.

4 - Mouiller avec le vin blanc, le Noilly Prat et le fond blanc de volaille. Laisser cuire lentement jusqu'à obtention d'un 1/2 dl de fond de cuisson. Passer au chinois, puis réduire à glace.

5 - Le jour même, confectionner la pâte à schniederspaetle : mélanger à la main ou au batteur les 200 g de farine, les jaunes d'œuf et le sel. Laisser reposer 1 h au frais, dans du papier film.

6 - Préparer la farce pour les schniederspaetle en faisant revenir au beurre les oignons émincés pendant 20 minutes, sans coloration. Saler, poivrer, puis mouiller avec 1/2 dl de vinaigre Melfor et laisser étuver à feu doux pendant 20 minutes.

7 - Ajouter 1 dl de crème double et continuer la cuisson pendant 15 minutes. Rectifier l'assaisonnement et laisser refroidir.

8 - Etaler la pâte à schnierderspaetle le plus finement possible à l'aide d'un rouleau à pâtisserie ou d'un petit laminoir.

9 - Diviser-la en deux moitiés. Badigeonner à l'eau une première abaisse, puis disposer à intervalles réguliers la valeur d'une cuillère à café de farce à l'oignon.

10 - Recouvrir avec la seconde abaisse, bien souder et découper à l'aide d'un emporte-pièce rond (4 cm de diamètre). Cuire les schnierderspaetle à l'eau bouillante et égoutter.

11 - Equeuter, laver et hacher les feuilles de la 1/2 botte de cerfeuil et émincer finement les fanes d'oignons.

12 - Saler, poivrer et fariner les cuisses de grenouille puis les dorer au beurre mousseux (environ 4 min).

13 - Poser les 16 schniederspaetle sur une plaque puis les recouvrir de 1 dl crème double, saler et poivrer. Les cuire ensuite au four.

14 - Monter le fond de grenouille au beurre et incorporer, hors feu, le cerfeuil haché.

15 - Disposer les grenouilles nappées de fond en arc-en-ciel et, à l'opposé, les schniederspaetle, surmontés de fanes d'oignons émincées.

 

schnieder.jpg

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 12:45


 

Fabrice Luchini est né le 1er novembre 1951. Il fête aujourd'hui ses 59 ans.

 

Depuis quelques mois, il donne une lecture jubilatoire de textes de Philippe Muray. Le philosophe, disparu en 2006, était un intarissable démolisseur des cultes et religions de notre époque : la charité généralisée, le délire festif, ce qu'il appelait l'Empire du Bien. Petite mise en bouche :

 

« Un bataillon d’agents de développement du patrimoine ouvre la marche, suivi presque aussitôt par un peloton d’accompagnateurs de détenus, puis arrivent en rangs serrés les compagnies d’agents de gestion locative, d’agents polyvalents, d’agents d’ambiance, d’adjoints de sécurité, de coordinateurs petite enfance, d’agents d’entretien d’espaces naturels, d’agents de médiation, d’aide éducateurs en temps péri-scolaire, d’agents d’accueil des victimes et j’en passe énormément. Ferme le cortège un petit groupe hilare d’accompagnateurs de personnes dépendantes placées en institution, talonné par des re-découvreurs de l’histoire des villes et des promoteurs des ressources touristiques en direction des pays émergents. Musique. Vers le ciel d’azur s’envolent des ballons, un camion-grue déguisé en sapin de Noël s’élance en grondant, la foule massée des deux côtés de l’avenue applaudit sauvagement, le monde retrouve enfin sa base. Le Patrimoine est rassuré, la Petite Enfance respire. Le Tissu Social en cour de réparation frémit d’aise les réjouissances ne font que commencer. Non non non, il ne s’agit pas d’une parade des arts de la rue, il s’agit des nouveaux emplois jeunes de Martine Aubry, réunis dans un rassemblement imaginaire tel qu’il pourrait se présenter à l’occasion d’une fête géante, une sorte de, je  sais pas moi, une sorte d’Halloween à l’échelle nationale, une Love-Parade en plein Paris, une Job-Pride, mais oui pourquoi pas ? Une Job-Pride. »

 



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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 12:49

 

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 09:57

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- Et si Tex Avery avait créé Marilyn ?

 


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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 00:36

 

(sur un air connu de Julio Iglesias...)

 

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Illustration : photo parue dans GALA, il y a quelques jours.

 


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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 00:12

      - Vous manifestiez ?

    - Au travail, maintenant.

… choisissez :

1 ► “…depuis que la France s’est vue refuser le droit …”
2 ► “…depuis que la France s’est vu refusé le droit …”
3 ► “…depuis que la France s’est vue refusé le droit …”
4 ► “…depuis que la France s’est vue refusée le droit …”
5 ► “…depuis que la France s’est vu refuser le droit …”

 

... et répondez, si le coeur vous en dit, par le biais des commentaires.

Merci par avance.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 01:15

guillotine.jpg

"Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France". C’est Robert Badinter, Garde des sceaux, qui à la tribune, prononce solennellement cette première phrase d’une grande sobriété. Au-delà des mots qui feront date et derrière lesquels l’émotion se devine, la France veut mettre un terme à la barbarie d’une époque révolue mais le discours sera souvent interrompu, l’atmosphère houleuse. Si les applaudissements crépitent parfois, les attaques frontales se font virulentes. Quelques semaines plus tard, le 9 octobre, la loi portant abolition de la peine de mort est promulguée. Retour sur cette grande page de notre démocratie.

10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. C’est la première fois qu’un candidat de gauche l’emporte depuis la création de la 5° République. Durant sa campagne, jamais il n’a caché son aversion pour la peine de mort. Attitude d’autant plus courageuse que les Français, eux, se prononcent encore majoritairement pour le maintien de la peine capitale. Le 21 mai, le nouveau président gravit les marches du Panthéon et dépose une rose sur les tombes de Jean Jaurès, de Jean Moulin et de Victor Schoelcher qui en 1848 fut l’artisan de l’abolition de l’esclavage. Dans le cabinet de Pierre Mauroy, Robert Badinter est nommé au ministère de la Justice, place Vendôme.

Robert Badinter est avocat, membre du PS depuis 1971. Cette année-là, l’affaire Buffet Bontemps fait les gros titres des journaux. Claude Buffet condamné à perpétuité et Roger Bontemps condamné à vingt ans, ont égorgé une infirmière et un gardien lors d’une prise d’otages à la centrale de Clairvaux. Face à cette violence, certains Français n’hésitent pas à manifester pour une plus grande fermeté de la justice. Les deux hommes sont condamnés à la peine capitale et guillotinés le 29 novembre 1972.

Si lors de son procès Buffet ne fait pas mystère du sang qu’il a sur les mains, Roger Bontemps lui, n’a tué personne. C’est un braqueur, pas un tueur. Son exécution capitale révolte son défenseur qui n’est autre que Badinter. Dès lors l’avocat parisien fera de l’abolition de la peine de mort, le combat de sa vie. Il y aura aussi le cas de Christian Ranucci, un jeune homme de 20 ans, guillotiné en juillet 1976 pour le crime d’une fillette et dont les derniers mots seront : Réhabilitez-moi… tant sont nombreuses les incohérences dans ce dossier. Enfin comment oublier l’affaire Patrick Henry et le fameux : La France a peur… de Roger Gicquel au 20 heures de TF1 ?

Badinter va sauver la tête de Patrick Henry qui sera condamné à la réclusion à perpétuité. En fait, il a surtout plaidé contre la peine de mort au moment même où s’agglutinait autour des grilles du palais de justice une foule en colère scandant  A mort ! et réclamant une justice plus expéditive. Il fallait oser mais après sa plaidoirie, le doute s’est installé dans les esprits. 

Ecoutez la voix de la justice et de la raison, disait  Robespierre ; elle vous crie que les jugements humains ne sont jamais assez certains pour que la société puisse donner la mort à un homme condamné par d'autres hommes sujets à l'erreur.

Indissociable de la peine de mort en France, la guillotine bien sûr. Elle est l’œuvre de deux hommes : le docteur Guillotin qui en préconisa l’usage devant les députés de la Constituante en novembre 1789 : nobles ou gueux auraient ainsi une même égalité devant la mort. Ce qui n’était pas le cas auparavant, et le docteur Louis, chirurgien, pour qui la guillotine était pratiquement un instrument de bienfaisance ; la mort étant obtenue instantanément et prétendait-il sans souffrance. En fait, Guillotin, lui, souffrira de l’usage fait de son nom sa vie durant et même bien après sa mort. Enfin, la guillotine, une invention française ? Pas sûr, elle aurait vu le jour en Italie sous une forme plus rudimentaire, la mannaia. Une chose est sûre, les noms n’ont pas manqué pour désigner ce sinistre instrument de mort. La guillotine, c’est la veuve, la bécane, le rasoir national sous la Révolution, l’abbaye de monte-à-regrets. On parlait aussi de la bascule à Charlot car le condamné était sanglé sur une planche que l’on basculait et accomplissait le saut de la carpe, Charlot étant le sobriquet de Charles Sanson, un célèbre exécuteur des hautes œuvres. On parlait aussi d’éternuer dans la sciure…L’échafaud désignait en réalité la haute estrade sur laquelle était installée la guillotine. Une peine supplémentaire d'infamie de dix marches à gravir supprimée par la suite. Pendant la révolution, plusieurs dizaines de milliers de Parisiens innocents ont été guillotinés et contrairement à une idée reçue, on compte parmi eux bien plus de gens du peuple que d’aristocrates. Devenu l’instrument de la peine capitale, on parlera ensuite des bois de justice. La dernière fois que le public a croisé la veuve, c’était au musée d’Orsay lors de l’exposition Crime et châtiment qui se déroula du 16 mars au 27 juin dernier.

texte de Gérard Conreur, sur France-Culture.


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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 23:23

Flamands


ALERTE INFO (source La libre Belgique - Dimanche 3/10/10 - 08h12 - by A.B.)


Scène navrante de la discrimination ordinaire en Belgique : reconduite à la frontière d’un clandestin français par deux Flamands. Le Français avait pourtant fait un effort d’assimilation.

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