#501
Avertissement : Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Un résumé :
Illustration : René Magritte. La trahison des images, 1952
#501
Avertissement : Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Un résumé :
Illustration : René Magritte. La trahison des images, 1952
#500
#497
A tort ou à raison
On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort.
C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde.
Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort !
Donc, j'avais raison !
Par conséquent, j'avais tort !
Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison.
C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort !
J'ai raison, non? Puisqu'ils avaient tort !
Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ...
moi aussi, il arrive que j'aie tort.
Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes torts !!!
J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison.
Mais, là encore, c'est un tort.
C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.
Il n'y a pas de raison !
En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !
Raymond Devos.
#492
“Nous font payer très cher ce que nous pouvons avoir à l’oeil”. Cette définition savoureuse est empruntée au talentueux verbicruciste Michel Laclos qui, pour information, vient à quatre-vingt quatre ans de prendre sa retraite. Ses aficionados - ils sont légion - ne sont pas là de s’en remettre. Consolation quand même grâce aux 14 recueils de grilles publiés aux éditions Zulma.
Ainsi à propos d'ophtalmologistes, une très sérieuse étude scientifique, conduite à l'université de Melbourne, précise que la position des yeux peut révéler le chiffre auquel une personne est en train de penser. Les joueurs de poker devraient se méfier...Pour ce qui est des principaux dirigeants de partis politiques français, c'est gros comme une maison : on lit 20 sur leur oeil droit et 12 sur leur oeil gauche. 2012 . Et même les plus myopes d’entre nous auront déjà remarqué que tous “lorgnent” dans cette direction.
#491
On sait, comme nous l’avions précédemment évoqué, que Christine Albanel est l’auteur du discours que le président de la République, Jacques Chirac, fraîchement élu, prononça le 16 juillet 1995 lors des cérémonies de commémoration de la rafle du Vél d’Hiv.
Dans le deuxième tome de ses Mémoires, en librairie depuis peu, Jacques Chirac revient sur ce sujet.
Ce 16 juillet 1995, nul ne s'attend, parmi les centaines de personnes rassemblées sur les lieux de l'ancien vélodrome d'Hiver, à entendre le nouveau président de la République affirmer aussi ouvertement que " la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français " (...) et que « La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. » (…)
Photo Alain Jocard
J'ai toujours éprouvé beaucoup de respect et d'admiration envers ce peuple de passeurs qui attache plus d'importance à la transmission du savoir qu'à celle de ses rites et de ses croyances. Quand des juifs s'installent quelque part, ils créent d'abord une école, avant d'implanter une synagogue, là où les catholiques, dans une situation similaire, commencent par bâtir une église. J'aime cette phrase du Talmud qui dit que l'humanité tout entière ne tient que par le souffle des enfants qui étudient. Le Talmud dit aussi : " Quel est le sage ? Celui qui apprend de tout homme. " C'est une magnifique leçon de vie. Le judaïsme est inséparable de l'étude, de la conquête de la connaissance (...)
Les paroles d'apaisement et de réconciliation que porte en lui ce discours du Vél' d'Hiv' sont bien accueillies par l'ensemble des Français et saluées avec une quasi-unanimité par les diverses familles politiques.
Elles ne heurteront en définitive que les gaullistes les plus orthodoxes. Ceux-ci ne manqueront pas de venir à l'Élysée me signifier leur mécontentement, en me reprochant d'avoir commis une sorte de sacrilège vis-à-vis de la mythologie gaullienne. Ce n'est pas la première fois que je bouscule quelque peu les " barons "dans leur noble et respectable certitude d'être les détenteurs exclusifs de l'héritage du Général. Mais le gaullisme est-il autre chose, en fait, qu'une exigence de vérité au service de la seule cause qui vaille : celle de la France, de sa grandeur, de son unité et de l'exemple d'humanisme qu'elle se doit de donner au reste du monde? Telle est, en tout cas, l'idée que je m'en fais et m'efforce d'illustrer, dans mes discours comme dans mes actes, à la tête du pays. (...)
#485
L'appel à la Résistance lancé par le général de Gaulle
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce, depuis Londres sur les ondes de la BBC, un appel à la résistance invitant les Français à refuser la capitulation, à résister et à combattre.
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.
#484
L’histoire de France retient un autre 18 juin. Le 18 juin 1815, date de la bataille de Waterloo. On connaît les poèmes de Victor Hugo, ou son récit dans Les Misérables. On connaît la relation de Stendhal dans La chartreuse de Parme (1ère partie, ch.3).
Voici la narration qu’en fait Chateaubriand dans Les Mémoires d’Outre-tombe.
« Le 18 juin 1815, vers midi, je sortis de Gand par la porte de Bruxelles ; j'allai seul achever ma promenade sur la grande route. J'avais emporté les Commentaires de César et je cheminais lentement, plongé dans ma lecture. J'étais déjà à plus d'une lieue de la ville, lorsque je crus ouïr un roulement sourd : je m'arrêtai, regardai le ciel assez chargé de nuées, délibérant en moi-même si je continuerais d'aller en avant, ou si je me rapprocherais de Gand dans la crainte d'un orage. Je prêtai l'oreille ; je n'entendis plus que le cri d'une poule d'eau dans des joncs et le son d'une horloge de village. Je poursuivis ma route : je n'avais pas fait trente pas que le roulement recommença, tantôt bref, tantôt long et à intervalles inégaux ; quelquefois il n'était sensible que par une trépidation de l'air, laquelle se communiquait à la terre sur ces plaines immenses, tant il était éloigné. Ces détonations moins vastes, moins onduleuses, moins liées ensemble que celles de la foudre, firent naître dans mon esprit l'idée d'un combat. Je me trouvais devant un peuplier planté à l'angle d'un champ de houblon. Je traversai le chemin et je m'appuyai debout contre le tronc de l'arbre, le visage tourné du côté de Bruxelles. Un vent du sud s'étant levé m'apporta plus distinctement le bruit de l'artillerie. Cette grande bataille, encore sans nom, dont j'écoutais les échos au pied d'un peuplier, et dont une horloge de village venait de sonner les funérailles inconnues, était la bataille de Waterloo !
Auditeur silencieux et solitaire du formidable arrêt des destinées, j'aurais été moins ému si je m'étais trouvé dans la mêlée : le péril, le feu, la cohue de la mort ne m'eussent pas laissé le temps de méditer ; mais seul sous un arbre, dans la campagne de Gand, comme le berger des troupeaux qui paissaient autour de moi, le poids des réflexions m'accablait : Quel était ce combat ? Etait-il définitif ? Napoléon était-il là en personne ? Le monde comme la robe du Christ, était-il jeté au sort ? Succès ou revers de l'une ou de l'autre armée, quelle serait la conséquence de l'événement pour les peuples, liberté ou esclavage ? Mais quel sang coulait ! chaque bruit parvenu à mon oreille n'était-il pas le dernier soupir d'un Français ? Etait-ce un nouveau Crécy, un nouveau Poitiers, un nouvel Azincourt, dont allaient jouir les plus implacables ennemis de la France ? S'ils triomphaient, notre gloire n'était-elle pas perdue ? Si Napoléon l'emportait que devenait notre liberté ? Bien qu'un succès de Napoléon m'ouvrit un exil éternel, la patrie l'emportait dans ce moment dans mon coeur ; mes voeux étaient pour l'oppresseur de la France, s'il devait, en sauvant notre honneur, nous arracher à la domination étrangère.
Wellington triomphait-il ? La légitimité rentrerait donc dans Paris derrière ces uniformes rouges qui venaient de reteindre leur pourpre au sang des Français ! La royauté aurait donc pour carrosses de son sacre les chariots d'ambulance remplis de nos grenadiers mutilés ! Que sera-ce qu'une restauration accomplie sous de tels auspices ?... Ce n'est là qu'une bien petite partie des idées qui me tourmentaient. Chaque coup de canon me donnait une secousse et doublait le battement de mon coeur. A quelques lieues d'une catastrophe immense, je ne la voyais pas ; je ne pouvais toucher le vaste monument funèbre croissant de minute en minute à Waterloo comme du rivage de Boulaq, au bord du Nil, j'étendais vainement mes mains vers les Pyramides. »
Mémoires d'Outre-tombe, IIIe partie, Ière époque, livre VI, ch. 16
François-René, vicomte de Chateaubriand, naît à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et meurt à Paris le 4 juillet 1848.
#483
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Il y a 130 ans aujourd'hui,
Les grandes lois
de la République :
Loi du 16 juin 1881 instituant la gratuité absolue
de l'enseignement primaire public
(dite Loi Jules Ferry)
Article premier
Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d'asile publiques.
Le prix de pension dans les écoles normales est supprimé.
Etc…
Parution au Journal Officiel le 17 juin 1881.
Signé :
Le président du conseil, ministre de
l’instruction publique et des beaux-arts,
JULES FERRY.
Note :
Luc Ferry, arrière petit-neveu de Jules Ferry, est un philosophe contemporain.
Il est agrégé de philosophie (1975), docteur d’Etat en science politique (1981) et agrégé de science politique (1982). Ses publications connaissent un large succès dû à l’accessibilité des sujets qu’il traite. Récemment, il a malheureusement trébuché. Peut-être pris de court, on l’a découvert philosophe de cour, pas de cours.
#479
Tanya est une charmante mère de famille américaine d'origine russe qui tient un blogue réjouissant et très cosmopolite, Mushrooms & berries. C'est une joie aujourd'hui de livrer un de ses textes percutant et empli d'humour. Merci Tanya !
Why I love nice Jewish boys
Going to bed with Jewish men is great fun and more than just a mind-fuck. Jews don't have that deep-rooted mixture of fear and revulsion that so many non-jews express towards women. Maybe it's to do with coming from a less misogynistic culture, where religion is passed down through the women. God knows, may be Jewish boys are often stuck on their mothers. So, perhaps they are a little neurotic. But Jewish men like sex! They are good in bed! Without being macho!
And there is a cock thing! Who knows, - may be there is a connection between a big Shnozzle and a long Shlong. But apart from Shlong, there is style! And lets face it, circumcision is definitely a perk. Less premature ejaculation and, of course, no aesthetic worries. A prick with a foreskin looks, frankly , embarrassing. A circumcised penis says, "Yeah, look at me. I am a Shmuck. I'm open to suggestion. You got a problem with that?"
(à suivre)
#480
(suite)
But Jewish sex appeal isn't simply reducible to a flap of skin. The crux seems to be that all-important organ that's getting low in the WASP gene pool; a brain. There is no getting away from it: Jews invented Dialectical Materialism, Psychoanalysis, The Theory of Relativity, Hollywood and Christianity. They've never been shy about being clever. It's the ideas, conversation , opinions that make all Jewish men sexy - not the frozen narcissism or the inarticulate grants of their fellow caveman Wasps (for example).
Jewish guys are brilliant and that's why they are hot!!!
But then again, if you are not Jewish, don't despair! BTW, Tim - you are the sexiest of them all!
©Tanya Roessler, march 2011.