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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 06:01

 

 

 

 

A tort ou à raison

 

On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort.

 

C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde.

 

Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort !

 

Donc, j'avais raison !

 

Par conséquent, j'avais tort !

 

Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison.

 

C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort !

 

J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort !

 

Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ...

moi aussi, il arrive que j'aie tort.

 

Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas.

 

Ce serait reconnaître mes torts !!!

 

J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison.

 

Mais, là encore, c'est un tort.

 

C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.

 

Il n'y a pas de raison !

 

En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !

 

Raymond Devos

 

 

Raymond Devos

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 15:50

TOULOUSE - 2 -     

 

Depuis un an, le drame de Toulouse s'est immédiatement traduit dans l'ensemble des médias en "AFFAIRE MERAH". La courte vidéo montrant l'assasin en train d'éclater de rire au volant de sa BMW est apparue des milliers de fois, à chaque évocation du sujet. Pas un médium n'a pensé et encore moins eu la décence de montrer à la place les photos de ceux qu'il a assassiné. 

 

 

1915304_parachutistes_640x280.jpg

 

 

      Une semaine du souvenir commence à partir de ce lundi en hommage à toutes les victimes. Le premier mort du "tueur au scooter", le parachutiste Imad Ibn Ziaten, tombait il y a tout juste un an sous les balles de Merah à Toulouse, un événement commémoré ce lundi par le ministre de la Défense et qui lancera une semaine du souvenir. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian présidera à la mi-journée près de Toulouse, au 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), la cérémonie de remise de la Légion d'honneur à titre posthume à l'adjudant, "mort pour le service de la nation".

 

Poursuite aujourd'hui des hommages de la Nation à Toulouse. 

 

 

Toulouse-15-3.jpg

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu hommage aux deux parachutistes tués par Mohamed Merah, le 15 mars 2013 à Montauban. ©afp.com/Pascal Pavani

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu hommage ce vendredi aux deux parachutistes "lâchement assassinés" et au troisième grièvement blessé à Montauban par Merah il y a un an jour pour jour. "Qu'il s'agisse d'enfants ou de soldats, ce sont des Français et c'est la France qu'on a voulu toucher. Et c'est la France rassemblée qui se recueille un an après dans le souvenir des drames de Toulouse et de Montauban", a déclaré le ministre.

Les assassinats du caporal-chef Abel Chennouf et du caporal Mohamed Legouad avaient fait basculer dans une toute autre dimension l'enquête sur l'assassinat mystérieux d'un autre parachutiste à Toulouse, quatre jours plus tôt (voir notre article de lundi). C'est à cause des engagements extérieurs de la France que Merah, délinquant multirécidiviste devenu criminel au nom du jihad, s'en était pris à ces soldats.

A 300 mètres de leur caserne, le 15 mars 2012 devant un distributeur de billets, Merah abattait les deux parachutistes et laissait pour mort leur camarade, Loïc Liber, avant de ramasser ses douilles et de s'enfuir sur son scooter en criant "Allah Akbar".

 


La cérémonie vendredi s'est déroulée en présence de 300 parachutistes, arborant bérets rouges et treillis d'apparat, et des familles des deux victimes: les parents, frères et soeurs de Mohamed Legouad, les parents d'Abel Chennouf ainsi que son épouse.

Mais tous les regards ont été attirés par un petit garçon de 10 mois tout de bleu vêtu: le fils d'Abel Chennouf, né deux mois après la mort de son père et qui, selon sa mère Caroline Monet-Chennouf, l'aide à échapper au "cauchemar". La voix serrée, la mère d'Abel s'est présentée à la presse à la fin de la cérémonie et est parvenue à glisser: "Mon rayon de soleil s'est éteint le 15 mars, abattu comme un chien".

"Je suis d'habitude un peu froid, mais là j'ai versé quelques larmes. Cela fait du bien la reconnaissance de la Nation, de l'armée, la Grande muette qui n'oublie jamais les siens", a déclaré son père, Albert Chennouf. "Je m'attendais à ce qu'il meure en Afghanistan. Il est mort chez lui à la maison", a-t-il ajouté.

 

 


Absent de marque mais très présent par la pensée comme l'a indiqué son avocate, Loïc Liber, qui recommence seulement à parler sans assistance mais restera paralysé, devait passer la journée entouré de ses proches à l'hôpital en région parisienne. "Mes pensées vont à Loïc Liber", a dit Jean-Yves Le Drian, saluant "son courage et sa volonté de vivre" qui sont "une leçon pour nous tous".

Une plaque a été dévoilée ce vendredi à 14H00 sur les lieux de l'attentat contre les soldats du 17e RGP.

 

 

* *

 

 

 

Dimanche le président François Hollande sera à Toulouse à l'occasion

d'une marche à la mémoire des victimes du tueur.

 

 

 

 

Toulouse-victims-500x312.jpg

 

Madame Eva Sandler a perdu ses deux enfants Aryeh et Gavriel, et son époux Yonathan.

Extrait de sa lettre l’an dernier :

 

 
"Puisse personne ne jamais avoir à endurer une telle détresse et une telle souffrance À tous ceux qui souhaitent apporter la consolation à notre famille et le bien-être aux âmes des défunts : perpétuons leur vie sur cette Terre. Aux parents, s’il vous plait, embrassez vos enfants. Dites-leur combien vous les aimez."

 

 

 

 


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:35

 

 

Attente à Rome et non attentat rom.

 

 

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©Alessandro Bianchi/Reuters

 

 

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©Christian Hartmann/Reuters

 

 

 


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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 06:06

 

 

 

 

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©Andy Riley    

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 05:47

 

 

 

 

PRINTEMPS-DES-POETES.jpg

 

 

 

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 06:13

 

 

 

 

Dans un de ses récits, l'écrivain Christian BOBIN évoque son expérience de la peinture de Pierre SOULAGES. C’est pour lui un bouleversement total.

 

 

"Mon âme prend un bain de nuit devant ses tableaux. Pour moi, Soulages n'est pas un peintre, mais l'un des plus grands penseurs de tous les temps. Il a des noirs pascaliens. Il se sert du noir comme d'un ambassadeur pour faire venir la lumière. C'est inouï et génial. En jouant sur le relief, les sillons, la pâte de sa peinture, Pierre Soulages fait venir la lumière du ciel à partir de quelque chose qui devrait être morne, constant, sans nuances, comme le sont souvent nos jours. La matière de sa peinture a à voir avec le silence qu'une page heureuse peut modeler. C'est un peu comme une main qui se pose sur le coeur et qui commence à le masser, à l'apaiser, à le purifier. C'est une grande joie de voir ça. Ce sont des montagnes noires, heureuses. Des paradoxes. Heureuses, car la pensée est suscitée, réveillée, à son maximum. Les peintures de Soulages atteignent en moi LE grand lac des images ; le lieu souterrain de la psyché d'où vient toute poésie. Et il est très curieux qu'il atteigne ce lac en ayant supprimé toute représentation."

 

Christian BOBIN

L'homme-joie, extrait   

 

Soulages-1-copie-1.jpg

Pierre SOULAGES

Photo prise au Musée des Beaux Arts de Lyon, jan 2013, lors d'une rétrospective SOULAGES.

 

 

Christian BOBIN, un poète :

Auteur du Très-Bas, roman pris ici au hasard parmi des dizaines d'autres, un livre sur saint François d'Assise paru en 1992, Bobin enthousiasme une fois encore ses nombreux lecteurs. N'en déplaise à ses détracteurs qu'exaspère son côté «cui-cui les petits oiseaux», son penchant rousseauiste qui lui fait préférer la compagnie des fourmis à celle des traders de Wall Street. C'est un recueil de textes en prose. Le chapitre sur les vieillards, ravagés mais royaux, la méditation sur  «un cheval brun enfoncé dans l'herbe haute noyée de boutons d'or», le passage sur l'âme ensoleillée d'un bouquet de mimosa font mouche. Et c'est dans ces instants de grâce que Bobin parvient à capter la beauté de la vie.

Car il nous fait voir ce que nous ne voyons pas ou plus, trop accaparés que nous sommes par la mécanique du quotidien. En cela, c'est un vrai poète.

 

 

Pierre SOULAGES, un peintre-poète :    


Il écrit: «Un livre est voyant ou il n'est rien. Son travail est d'allumer la lumière dans les palais de nos cerveaux déserts».

Et encore: «Expliquer n'éclaire jamais. La vraie lumière ne vient que par illuminations». 

 

 

 

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:01

 

 

 

 

« […]Notre monde est le premier à avoir inventé des instruments de persécution ou de destruction sonores assez puissants pour qu'il ne soit même plus nécessaire d'aller physiquement fracasser les vitres ou les portes des maisons dans lesquelles se terrent ceux qui cherchent à s'exclure de lui, et sont donc ses ennemis. A ce propos, je dois avouer mon étonnement de n'avoir nulle part songé, en 1991, à outrager comme il se devait le plus galonné des festivocrates, je veux parler de Jack Lang ; lequel ne se contente plus d'avoir autrefois imposé ce viol protégé et moralisé qu'on appelle Fête de la Musique, mais entend s'illustrer encore par de nouveaux forfaits, à commencer par la greffe dans Paris de la Love Parade de Berlin. Je suis véritablement chagriné de n'avoir pas alors fait la moindre allusion à ce dindon suréminent de la farce festive, cette ganache dissertante pour Corso fleuri, ce Jocrisse du potlatch, cette combinaison parfaite et tartuffière de l'escroquerie du Bien et des méfaits de la Fête. L'oubli est réparé.[…] »

 

 

Philippe MURAY

 

... Il y a un peu plus de vingt ans...

 

*

*

 

 

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... aujourd'hui.

 


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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 06:08

 

 

 

 

LLS-12--.jpg

©Andy RILEY

 

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 06:00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand Michel Legrand rencontre Stéphane Grappelli !...   

 

 

 

 

 

Love.jpg 

 

 

 

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 10:00

 

 

 

Le-faureuil-de-Moliere.jpg

Exposé à la Comédie-française, le fauteuil de Molière utilisé dans Le Malade Imaginaire.

 

*

 

Molière n’a pas signé la renonciation à sa profession de comédien. Le rituel du diocèse de Paris subordonne l’administration des sacrements à cette renonciation. Il ne peut donc recevoir une sépulture religieuse.

Vu la notoriété du mort, l’Église est embarrassée. Le curé de Saint-Eustache ne peut, sans faire scandale, l’enterrer en faisant comme s’il n’avait pas été comédien. Et, de l’autre côté, refuser une sépulture chrétienne à un homme aussi connu du public risquait de choquer. Le seul moyen est de s’adresser à l’archevêque qui a seul pouvoir d’interpréter son règlement en montrant que le comédien est mort en bon chrétien, qu’il avait l’intention de se confesser, qu’il en a été empêché par des contretemps. L’archevêque, après enquête, « eu égard aux preuves » recueillies, permet au curé de Saint-Eustache d’enterrer Molière, à deux conditions « sans aucune pompe et hors des heures du jour ».

 

*

 

 

 

Monsieur Molière, ici on pense à vous et

on vous adresse mille et mille

mercis !

 

 

 

 


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