Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,
J’ai rêvé de toi cette nuit J’ai rêvé de toi cette nuit : Tu te pâmais en mille poses Et roucoulais des tas de choses… Et moi, comme on savoure un fruit, Je te baisais à bouche pleine Un peu partout, mont, val ou plaine. J’étais d’une élasticité, D’un...
Lire la suiteHeureux anniversaire, ami Paul-Marie ! (30 mars 1844 - 30 mars 2012) Illustration : Verlaine, portrait par Gustave COURBET. La Belle au Bois dormait La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait. Madame Barbe-bleue ? elle attendait ses frères ; Et...
Lire la suiteLe piano que baise une main frêle Le piano que baise une main frêle Luit dans le soir rose et gris vaguement, Tandis qu’un très léger bruit d’aile Un air bien vieux, bien faible et bien charmant Rôde discret, épeuré quasiment, Par le boudoir longtemps...
Lire la suiteA la promenade Le ciel si pâle et les arbres si grêles Semblent sourire à nos costumes clairs Qui vont flottant légers avec des airs De nonchalance et des mouvements d'ailes. Et le vent doux ride l'humble bassin, Et la lueur du soleil qu'atténue L'ombre...
Lire la suiteBientôt la rentrée !... (3) * * * Hier, dans Bientôt la rentrée (2), nous évoquions le poème "Maîtresse, embrasse-moi" de Pierre de Ronsard. Est-ce trois siècles plus tard la réponse que tint Paul Verlaine à l'âme de la Pléiade, au prince des poètes ?...
Lire la suiteLe ciel est par dessus le toit Le ciel est, par‑dessus le toit, Si bleu, si calme Un arbre, par‑dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, Mon Dieu,...
Lire la suiteImpression fausse Dame souris trotte, Noire dans le gris du soir, Dame souris trotte Grise dans le noir. On sonne la cloche, Dormez, les bons prisonniers ! On sonne la cloche : Faut que vous dormiez. Pas de mauvais rêve, Ne pensez qu'à vos amours Pas...
Lire la suite#498 Avertissement : Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite - et tout particulièrement pour le premier extrait. Verlaine pamphlétaire. extrait 1 L’égoïsme des jouisseurs actuellement...
Lire la suiteSoleils Couchants Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon cœur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’étranges rêves, Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils,...
Lire la suiteJe ne sais rien de gai comme un enterrement ! Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille, La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille, Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement, L’enfant de choeur avec sa voix fraîche de fille,...
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