Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,
Amarissimes Est-ce moi qui pleurais ainsi — Ou des veaux qu’on empoigne — D’écouter ton pas qui s’éloigne, Beauté, mon cher souci ? Et (je t’en fis, à pneumatique, Part, — sans aucun bagou) Ces pleurs, ma chère, avaient le goût De l’onde adriatique. Oui,...
Lire la suiteAlcôve noire Ces premiers froids que l’on réchauffe d’un sarment, - Et des platanes d’or le long gémissement, - Et l’alcôve au lit noir qui datait d’Henri IV, Où ton corps, au hasard de l’ombre dévêtu, S’illuminait parfois d’un rouge éclair de l’âtre,...
Lire la suiteLes poètes, gens précieux Les poètes, gens précieux Et bons à tout, sauf à se taire, Qui croient, d’un verbe audacieux, Moissonner l’azur spacieux, Leur poids les attache à la terre. Mais les fils de Bellérophon De la nue écartant les voiles, On doute...
Lire la suiteDans Arles Dans Arles, où sont les Alyscamps Quand l'ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps, Prends garde à la douceur des choses, Lorsque tu sens battre sans cause Ton coeur trop lourd, Et que se taisent les colombes: Parle tout bas si c'est...
Lire la suitePaul-Jean TOULET * Il pleuvait Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles. — Minuit ! Trouverai-je une auto, Par ce temps ? Et le pire, C’est mon mari. Que va-t-il dire, Lui qui...
Lire la suiteIl y a peu, nous donnions le très beau poème de Paul-Jean Toulet, Amarissimes . Le voici de nouveau à lire ; nous tenterons ci-dessous de répondre brièvement aux questions diverses reçues par courriel. Amarissimes.(*) Est-ce moi qui pleurais ainsi — Ou...
Lire la suiteTel variait au jour changeant Tel variait au jour changeant - Avec l'or de tes boucles, Le sang d'un collier d'escarboucles Dans ma tasse d'argent Qui, tout de roses couronnée, - Sur la ligne où se joint L'ombre au soleil - jetait au loin Une pourpre...
Lire la suiteAmarissimes. Est-ce moi qui pleurais ainsi — Ou des veaux qu’on empoigne — D’écouter ton pas qui s’éloigne, Beauté, mon cher souci ? Et (je t’en fis, à pneumatique, Part, — sans aucun bagou) Ces pleurs, ma chère, avaient le goût De l’onde adriatique....
Lire la suiteIl pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles. — Minuit ! Trouverai-je une auto, Par ce temps ? Et le pire, C’est mon mari. Que va-t-il dire, Lui qui rentre si tôt ? — Et s’il vous...
Lire la suite#456 A Londres je connus Bella A Londres je connus Bella, Princesse moins lointaine Que son mari le capitaine Qui n’était jamais là. Et peut-être aimait-il la mangue ; Mais Bella, les Français Tels qu’on le parle : c’est assez Pour qui ne prend que langue...
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