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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 05:03

 

 

 

 

 

Temps de passion

 

 

Ce très beau texte de Sainte Thérèse d’Avila est un des plus  bouleversants textes érotiques. Le corps de Sainte Thérèse n’est pas réfractaire à l’amour qu’elle voue à Dieu, Thérèse détient la grâce de savoir dire ce qui trouble ses sens, l’érotisme bruit à chaque mot de l’aveu, le souffle court de la sainte est perceptible.

 

Sainte Thérèse, sainte catholique espagnole du 16e siècle fut une réformatrice monastique. Ainsi, le caractère sensuel de cette scène d’extase spirituelle  consignée dans son autobiographie  suggéra de nombreuses allusions érotiques et suscita  à l’époque bien évidemment des réserves morales. Beaucoup  de catholiques encore aujourd’hui, refusent de voir dans ce texte une quelconque évocation de trouble érotique…A chacun de se faire une idée...

 

 

 

« Tandis que j’étais en cet état, il plut au Seigneur de me favoriser à différentes reprises de la vision suivante. Je voyais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle. … Il n’était pas grand, mais petit et extrêmement beau. A son visage enflammé, il paraissait être des plus élevés parmi ceux qui semblent tout embrasés d’amour. Ce sont apparemment ceux qu’on appelle Chérubins, car ils ne me disent pas leurs noms. Mais il y a dans le ciel, je le vois clairement, une si grande différence de certains anges à d’autres, et de ceux-ci à ceux-là, que je ne saurais l’exprimer. Je voyais donc l’ange qui tenait à la main un long dard en or, dont l’extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu. Il me semblait qu’il le plongeait parfois au travers de mon cœur et l’enfonçait jusqu’aux entrailles. En le retirant, on aurait dit que ce fer les emportait avec lui et me laissait tout entière embrasée d’un immense amour de Dieu. La douleur était si vive qu’elle me faisait pousser ces gémissements dont j’ai parlé. Mais la suavité causée par ce tourment incomparable est si excessive que l’âme ne peut en désirer la fin, ni se contenter de rien en dehors de Dieu. Ce n’est pas une souffrance corporelle. Elle est spirituelle. Le corps cependant ne laisse pas d’y participer quelque peu, et même beaucoup. C’est un échange d’amour si suave entre Dieu et l’âme, que je supplie le Seigneur de daigner dans sa bonté en favoriser ceux qui n’ajouteraient pas foi à ma parole. Les jours que durait cette faveur, j’étais comme hors de moi. J’aurais voulu ne rien voir et ne point parler, mais savourer mon tourment, car il était pour moi une gloire au-dessus de toutes les gloires d’ici-bas. » 

 

 

L'extase.

Autobiographie de Sainte Thérèse d'Avila

 

 

 

Extase-Sainte-Therese3.jpg

Le Bernin

Sainte Thérèse en extase, 1652

Eglise Sainte-Marie de la Victoire 

 

 

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 10:19

 

 

 

 

Blaise Pascal, bien que très croyant, doute. Hannah Arendt écrira que cette attitude constitue un tournant dans l'histoire de la pensée. Désormais la foi ne peut plus prétendre abolir  le doute. Extrait :

 

 


Voilà ce que je vois et ce qui me trouble. Je regarde de toutes parts, et je ne vois partout qu'obscurité. La nature ne m'offre rien qui ne soit matière de doute et d'inquiétude. Si je ne voyais rien qui marquât une Divinité, je me déterminerais à la négative; si je voyais partout des marques d'un Créateur, je reposerais en paix dans la foi. Mais, voyant trop pour nier et trop peu pour m'assurer, je suis dans un état à plaindre, et où j'ai souhaité cent fois que, si un Dieu la soutient, elle le marquât sans équivoque ; et que, si les marques qu'elle en donne sont trompeuses, elle les supprimât tout à fait; qu'elle dît tout ou rien, afin que je visse quel parti je dois suivre. Au lieu qu'en l'état où je suis, ignorant ce que je suis et ce que je dois faire, je ne connais ni ma condition ni mon devoir. Mon coeur tend tout entier à connaître où est le vrai bien, pour le suivre. Rien ne me serait trop cher pour l'éternité »

 

 

Blaise Pascal

 

 

 

Pascal.jpegHannah-Arendt.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 Hannah Arendt

 

 


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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 07:50

 

 

 

 

cSebastien-Soriano-Le-Figaro.jpg

 

 

Le monstre sacré sera samedi sur la Croisette pour promouvoir

la version restaurée de Plein soleil.

 

 


 

 


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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:40

 

 

 

 

A.Baricco.jpegVers 1860, Hervé Joncour vit à Lavilledieu dans le Vivarais, avec son épouse Hélène, d'un métier peu commun. Il achète et revend aux sériciculteurs locaux des vers à soie. Mais la pébrine menace son commerce. Sur les conseils de Baldabiou, il part au Japon afin d'acheter des œufs sains. Après avoir traversé le lac Baïkal et la Sibérie, il rencontre un seigneur Hara Kei et sa jeune maîtresse. Il accomplit sa mission et revient chez lui avec les vers à soie. Les difficultés qui s'accumulent à Lavilledieu incitent Hervé à retourner à quatre reprises au Japon. Un amour impossible commence alors avec la jeune maîtresse d'Hara Kei. Mais la guerre commence et l'empêche de ramener davantage de vers, tandis que Louis Pasteur arrive à enrayer l'épizootie de pébrine, rendant ses voyages à la fois trop coûteux et dangereux. Un jour, il reçoit une lettre écrite en japonais. Hervé demande à Madame Blanche, vieille dame japonaise qui tient un bordel dans la région de Nîmes de traduire le texte.

 

 

 

 

extrait :

(...) Devant lui, il vit l'immense volière, avec ses portes grandes ouvertes, absolument vide. Et devant la volière, une femme. Il ne regarda pas autour de lui et continua simplement à marcher, lentement, ne s'arrêtant que lorsqu'il fut face à elle.

Ses yeux n'avaient pas une forme orientale, et son visage était celui d'une jeune fille.

Hervé Joncour fit un pas vers elle, tendit le bras et ouvrit la main. Sur sa paume, il y avait un billet, plié en quatre. Elle le vit et son visage tout entier se mit à sourire. Elle posa sa main sur celle d'Hervé Joncour, serra avec douceur, s'attarda un instant, puis la retira, gardant entre ses doigts ce billet qui avait fait le tour du monde. Elle l'avait à peine caché dans un pli de son vêtement que la voix d'Hara Kei se fit entendre.

— Soyez le bienvenu, mon ami français.(...)

 

 

 

Alessandro Baricco

Soie, 1996                                          soie-baricco.jpg


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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 15:03

 

 

 

 

 

maquette.jpg

 

 

 

« En avançant sur le parvis et dans les jardins qui relieront le centre-ville de Metz et la gare au Centre Pompidou-Metz, le visiteur découvrira un édifice aux tons clairs et lumineux, puissant et léger à la fois, invitant à s’abriter sous son toit protecteur. Nous avons imaginé une architecture qui traduise l’ouverture, le brassage des cultures et le bien-être, dans une relation immédiate et sensorielle avec l’environnement. »

Shigeru Ban et Jean de Gastines

 

pompidou-metz.jpg

 

Le nouveau musée du Centre Pompidou de Metz. Hall d'accueil.

 

 

  se traduit comme suit : Shigeru Ban. Ban, né à Tokyo en 1957, est l'architecte et le concepteur du nouveau musée du Centre Pompidou de Metz, associé à Jean de Gastines. La toiture en forme de chapeau chinois se déploie sur 10 700m2. C’est une immense charpente en lamellé-collé, composée d’un singulier assemblage maillé d’étoiles de David. A ce jour, aucune explication ne semble avoir été donnée sur le rapport entre le chapeau chinois dont Ban a dit s'être inspiré et les étoiles de David.

 

 

 


Fleur-de-Lys.jpg

                Une fleur de lys

 

 

Pour les Hébreux, le lys est l’emblème des douze tribus d’Israël, ce qui s’explique par le fait que vue de haut, cette fleur épouse la forme de l’étoile de David, cette étoile se divisant en douze triangles équilatéraux, chacun représentant une des tribus.

 

 

 

 

 

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 12:00

 

 

 

 

TRENET.jpeg

 

 

18 mai 1913 - 18 mai 2013

 

 

 

Charles Trenet (né Louis-Charles-Augustin-Georges Trenet

le 18 mai 1913 à Narbonne - mort le 19 février 2001 à Créteil) est

un poète auteur-compositeur-interprète français.

 

 

Surnommé « le Fou chantant », il est l'auteur de près de mille

chansons, dont certaines, comme La Mer, Y'a d'la joie,

L'Âme des poètes, ou encore Douce France, demeurent des succès

populaires intemporels, bien au-delà même de la francophonie.

 

 

 

 

A la porte du garage, 1958

      (enregistré lors de l'émission 36 chandelles de Jean Nohain)

 

 

Le fou chantant aurait cent ans. Toute sa vie, de Narbonne à Paris, il est resté « fidèle » à « la mer » qu’on voit danser les « jolies sardanes » sous « le soleil et la lune ».

Il était difficile de « passer sans le voir », le Fou qui entonnait « Je chante »  de « Ménilmontant » à « la Cité de Carcassonne » en passant par « la gare de Perpignan », pour aller dans ce port, tout là-bas : « Barcelone » .

 

Tantôt « Fleur Bleue », tantôt « Juste Pour Rire », Trenet avait « l’âme d’un poète » sous son chapeau mou. Et « Vrai ! Vrai ! Vrai ! », « y’avait d’la joie » dans ses « pauvres chansons », auxquelles il laissait toujours une « chance ». Qu’il « pleuve sur nos chaumières »  ou sur « la Nationale 7 » il y a toujours un Trenet qui s’avance pour « Faire la course avec le train » et s’écrier « Boum », « Grand-maman, c’est New York ». Oui, Trenet a cultivé son « jardin extraordinaire » sur tous les continents et le voilà aujourd’hui « En tournée » dans les Nuages.

« Le dernier troubadour » pourra encore chanter « Au revoir mes amis », on continuera de l’attendre « à la porte du garage » et tant pis si le ciel est gris, « quand les beaux jours seront là », Trenet y sera…

 

 

 

Anecdote :
TRENET n'a jamais caché son homosexualité. Dans cette chanson, il précisait qu'il convenait d'entendre " Je tâte André etc..." et non "Je t'attendrai". 

 

 

 

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 07:08

 

 

 

 

STOP-ART--.jpg

 

 

 

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 04:39

 

 

 

Einstein-dixit.jpg

 

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 04:51

 

 

 

Colette-N-M.jpg 

 

 

 

 

D'une vie de femme

 

 

Elle s'en va parfois. Loin des autres, tous. Se donne congé, se livre à elle-même au ventre d'une maison très étrangère, le long d'une berge, au feuillu des forêts. Se retire pour éprouver si la vie la traverse encore. Faut-il émonder, greffer, tailler ? Table rase. Autour d'elle, murmure, soupçons. Elle n'en prend pas ombrage. Qui éclairerait-elle si elle n'y voyait plus ? Elle glisse en ses limbes. En remontera un fil ténu ou de bruissantes étoiles.

 

 

*

 

 

Je vous écris d'une vie de femme


Elle a la tête sur les épaules, dit-on. Elle l'a aussi dans les nuages, parfois même dans les étoiles. Le plus souvent dans l'armoire à provisions ou dans la machine à laver : elle se penche vers le hublot pour happer le linge à faire sécher, repasser, vérifier, ranger. Elle a les mains dans l'eau froide de la salade, l'eau trop chaude des vaisselles, l'eau sale des seaux de nettoyage. Elle a les pieds sur terre : dans les mules qui glissent autour des lits d'enfants ou sur les talons des comédies mondaines.

Elle a le corps dru et solide pour grimper et dévaler les escaliers, de la cave au grenier, du parc à voitures souterrain au bureau des allocations familiales ; pousser vigoureusement le chariot entre les rayons du supermarché. Pour étreindre l'homme et abriter ses petits.

Mais parfois elle voudrait être une, être libre et légère ; sans personne qui pèse ou s'accroche, sans voix qui appelle ou quémande. Courir les mains nues, nager loin, rencontrer pour rien, pour le seul plaisir de l'échange sans intention. Elle aimerait se remembrer. Elle rêve de partager. Tout. Et pas seulement les miettes.

 

 

COLETTE NYS-MAZURE    

Célébration du quotidien

 

 

 

Colette Nys-Mazure est née à Wavre en Belgique. Longtemps professeur de lettres, elle anime des ateliers de lecture, d'écriture, collabore à différentes revues et aime faire connaître la littérature de son pays au-delà des frontières.

Poète, nouvelliste, essayiste, elle écrit volontiers en correspondance avec des peintres, des musiciens de par le monde. Ses textes ont été traduits en plusieurs langues.


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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 09:06

 

 

 

 

CHAPITRE PREMIER -

COMMENT CANDIDE FUT ÉLEVÉ DANS UN BEAU CHÂTEAU,

ET COMMENT IL FUT CHASSÉ D'ICELUI

 

Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la soeur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.

Monsieur le baron était un des plus puissants seigneurs de la Westphalie, car son château avait une porte et des fenêtres. Sa grande salle même était ornée d'une tapisserie. Tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin ; ses palefreniers étaient ses piqueurs ; le vicaire du village était son grand aumônier. Ils l'appelaient tous monseigneur, et ils riaient quand il faisait des contes.

Madame la baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres, s'attirait par là une très grande considération, et faisait les honneurs de la maison avec une dignité qui la rendait encore plus respectable. Sa fille Cunégonde, âgée de dix-sept ans, était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante. Le fils du baron paraissait en tout digne de son père. Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère.

Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles.

« Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées, et pour en faire des châteaux, aussi monseigneur a un très beau château ; le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et, les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l'année : par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise ; il fallait dire que tout est au mieux. »

Candide écoutait attentivement, et croyait innocemment ; car il trouvait Mlle Cunégonde extrêmement belle, quoiqu'il ne prît jamais la hardiesse de le lui dire. Il concluait qu'après le bonheur d'être né baron de Thunder-ten-tronckh, le second degré de bonheur était d'être Mlle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours ; et le quatrième, d'entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre.

Un jour, Cunégonde, en se promenant auprès du château, dans le petit bois qu'on appelait parc, vit entre des broussailles le docteur Pangloss qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très jolie et très docile. Comme Mlle Cunégonde avait beaucoup de dispositions pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s'en retourna tout agitée, toute pensive, toute remplie du désir d'être savante, songeant qu'elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne.

Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi ; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait. Le lendemain après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa, elle lui prit innocemment la main, le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent. M. le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière ; Cunégonde s'évanouit ; elle fut souffletée par madame la baronne dès qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.


VOLTAIRE

Candide ou l'optimiste

Chapitre 1

 

 

Candide-manuscrit.jpeg

 

Le manuscrit de Candide – dit « manuscrit La Vallière », du nom du célèbre bibliophile à qui Voltaire offrit ce manuscrit a récemment été mis en ligne sur le site de Gallica, clic-clic

Ce manuscrit a été numérisé en début d’année dans les ateliers, sur site, de la société Azentis.

 


Ce manuscrit, qui est le seul connu à porter des corrections autographes de Voltaire, est une copie de la main de son secrétaire, Nicolas Wagnière. Il fut offert par l’écrivain au duc de La Vallière avant même la publication de Candide en février 1759. Il est aujourd’hui conservé à la bibliothèque de l’Arsenal.

 

 


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