Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 05:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

--    

 

 


Une animation réalisée par ©Louis Rigaud pour un projet de fin d'étude qui porte sur les enjeux actuels des biotechnologies... Quand on compare l'exploitation d'une ferme et de ses vaches avec un système d'exploitation.

 


 

 

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 05:30

 

 

 

 

 

Claude Vigée traduit en français un poème en dialecte d’Adrien Finck qui s’intitule Afin qu’il en demeure quelque chose et qui commence ainsi :

 

 

 

Je parle une langue

Que personne, bientôt, ne parlera plus

Et avant que le temps vienne à manquer

Je dis encore

Comment tout s’appelle

Et je le mets par écrit

Afin qu’il en subsiste quelque chose

 

(...)

 

 

 

*   *   *

 

 

 

Petite Chanson d’Automne – Herbschtliédel. 

 

Epfel schdripse,

nusse gràche,

d’kàtze hüpse

éwer d’làche,

schdiff schdelze d’hund

uff de nàsse pfoode,

durich de schwäre lämegrund,

én de gräwle glückse

gléckli d’grodde;

nààchtlàng bàtscht’s

uff de kérichhoftbodde,

s’raajt lîsli éns müül

vun de junge doode.

 

Claude VIGEE

 

 

 

Eléments réunis par Jean-Claude Trutt, extraits de son œuvre Voyage autour de ma bibliothèque.

 

 

 

maison.jpg

 


Partager cet article
Repost0
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 05:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Robert CHARLEBOIS

Album Imensément, 1992

 

Paroles David Mc Niel

Musique Robert Charlebois

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 05:29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1979

Paroles Réjean Ducharme

Musique Robert Charlebois

Albium DEnse

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 09:00

 

 

 

 

 

…Le langage de la poésie m'est toujours apparu comme celui qui rend le compte le plus juste de nos vies dans toutes leurs dimensions, celui qui peut réconcilier fumée et parfum; celui qui sait tirer un chant, ou une simple chanson, de nos peines légères ou violentes, de nos voyages - dans le temps, dans l'espace du dehors comme dans celui du dedans -, qui bâtit une musique même à partir de l'ombre et de l'absence, qui fait scintiller pour notre joie même la course des jours. Oui, cela brille, cela luit ou brûle dans la main ouverte. Une constellation tout près de nous, dans la main ouverte, dans le livre ouvert. Je ne crois pas qu'il faille en dire plus...

 

 

 

Philippe JACCOTTET


Extrait de : Une Constellation, tout près - choix de poètes d'expression française du XXè siècle, Editions La Dogana, mars 2002

 

      *      *

 

Incipit de l'ouvrage :    

«Was bleibet aber» («Mais ce qui demeure»), tel est, emprunté à un vers de Hölderlin dans «Souvenir» (Mais ce qui demeure, les poètes le fondent), l'intitulé d'un cahier qui, à la date d'avril 1984, s'ouvre sur ces mots: «une idée qui durera ce qu'elle durera: noter, par une relecture non systématique des poètes ce qui demeure pour moi - ce qui m'atteint encore, sans esprit d'objectivité ou intention d'histoire littéraire. En me bornant d'abord aux oeuvres d'après 1900, et françaises.» La page continue, très significativement, ainsi: «Je rouvre cette Cantate à trois voix achetée en 1942. Là, la recherche du mot «joie» n'avait pas lieu d'être, car la plénitude y est, presque sans faille: la rose, le cercle - celui des montagnes», et s'achève par une première citation: Toutes les sources de bien loin entendent sa voix, comme les vaches qui de cime en cime répondent à la corne du pasteur.(...)

 

Philippe-Jaccottet-1991-Erling-Mandelmann.jpg

Photo ©Erling Mandelmann, 1991

 

 

 

Ndlr

«Une idée qui durera ce qu'elle durera: noter, par une relecture non systématique des poètes ce qui demeure pour moi - ce qui m'atteint encore, sans esprit d'objectivité ou intention d'histoire littéraire.» Cette phrase de Jaccottet définit et illustre à la lettre l'objet du travail effectué sur Nuageneuf.

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 05:00

 

 

 

 

A Madame G

 

Dans dix ans d’ici seulement,

Vous serez un peu moins cruelle.

C’est long, à parler franchement.

L’amour viendra probablement

Donner à l’horloge un coup d’aile.


Votre beauté nous ensorcelle,

Prenez-y garde cependant :

On apprend plus d’une nouvelle

                  En dix ans.


Quand ce temps viendra, d’un amant

Je serai le parfait modèle,

Trop bête pour être inconstant,

Et trop laid pour être infidèle.

Mais vous serez encor trop belle

                  Dans dix ans.

 

Alfred de Musset

1810 - 1857

 

 

 

Jeune-femme-Raphael.jpg

...Votre beauté nous ensorcelle,...

 

RAPHAEL

Portrait de Jeune femme, vers 1520

La toile est conservée au musée des Beaux-Arts de Strasbourg.

 


Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 07:02

 

 

 

 

Sonnet

 

 

A madame G. 

 

 

C'est mon avis qu'en route on s'expose à la pluie,

Au vent, à la poussière, et qu'on peut, le matin,

S'éveiller chiffonnée avec un mauvais teint,

Et qu'à la longue, en poste, un tête-à-tête ennuie.

 

 

C'est mon avis qu'au monde il n'est pire folie

Que d'embarquer l'amour pour un pays lointain.

Quoi qu'en dise Héloïse ou madame Cottin,

Dans un miroir d'auberge on n'est jamais jolie.

 

 

C'est mon avis qu'en somme un bas blanc bien tiré,

Sur une robe blanche un beau ruban moiré,

Et des ongles bien nets, sont le bonheur suprême.

 

 

Que dites-vous, madame, à ce raisonnement ?

Un point, à ce sujet, m'étonne seulement :

C'est qu'on n'a pas le temps d'y penser quand on aime.

 

 

 

 

Alfred de MUSSET   

1810-1857

 

 

 

1936--Deshabille-in-Femina.jpg

Magazine FEMINA, 1936

 

 

Robe-de-Lucien-Lelong-mai-34.jpg

Lucien Lelong, couturier.

Magazine FEMINA, mai 1934

 

 

...Sur une robe blanche un beau ruban moiré, ...

 

 


Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:08

 

 

 

 

Mort de Rimbaud

 

Un pot de géranium, net comme un coup de sabre,

S'appuie sur le Port attendri.

La chaleur tombe. On voit les marins de l'escadre,

En voiture, les yeux ravis.

 

Dans les cafés, vient se garer la lymphatique

Foule qui boit l'apéritif ;

Dans les bars, on entend les pianos mécaniques

Roter des airs rétifs.

 

Et la nuit glisse sur les globes électriques.

Des sirènes, au loin, soufflent dans le brouillard,

Un camelot crie le journal. Retour d'Afrique,

Rimbaud est mort ce soir.

 


Louis BRAUQUIER

Extrait de Le Bar d'escale, éditions Le Feu, 1926.

in Œuvres complètes, Je connais des îles lointaines, éd. de La Table Ronde. 

 

 

 

 

Louis Brauquier né à Marseille le 14 août 1900, décédé dans la même ville le 7 septembre 1976 est un écrivain et un poète français. Il est aussi peintre et navigateur. brauquierphoto3.jpgSa poésie est tournée tout entière vers le monde maritime.

 

 

 

 

Brauquier.jpg

 

Louis Brauquier

L'accostage du ponton Mombach, huile sur bois 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 05:00

 

 

 

Ma vie, ma vie, ma très ancienne,

 

 

Ma vie, ma vie, ma très ancienne,

Mon premier voeu mal refermé

Mon premier amour infirmé

Il a fallu que tu reviennes

 

Il a fallu que je connaisse

Ce que la vie a de meilleur,

Quand deux corps jouent de leur bonheur

Et sans fin s'unissent et renaissent.

 

Entré en dépendance entière

Je sais le tremblement de l'être

L'hésitation à disparaître

Le soleil qui frappe en lisière

 

Et l'amour, où tout est facile,

Où tout est donné dans l'instant.

Il existe, au milieu du temps,

La possibilité d'une île.

 


Michel Houellebecq

Configuration du dernier rivage

(Flammarion, 2013)

 

 

 

Magritte.-Les-amants.jpg

 

René MAGRITTE

Les amants

 

 

 

Le tableau "Les Amants" par le peintre belge René Magritte qui suivit à son époque le courant pictural des surréalistes, a été peint en 1928, il est aujourd'hui exposé à la National Gallery of Australia à Canberra, capitale de l'Australie.

 

 

Ce tableau est tout en courbes, tels les épaules des deux personnages, le drap qu'ils ont sur le visage ou la butte en arrière plan, qui constitue un paysage de verdure avec des arbres sur un fond de ciel encombré de nuages.

 

 

Les couleurs choisies pour ce tableau sont froides et foncées, même le blanc est couvert d'ombre. La lumière qui éclaire le tableau est celle d'un jour de temps triste où le soleil est caché derrière les nuages, elle vient de la gauche du tableau.

 

 

Le sujet du tableau « Les Amants » représente un homme et une femme; il n'y a pas de lien ou de contact entre eux puisqu'ils sont séparés par un linge blanc qui recouvre leurs visages, ils ne peuvent donc pas se voir, ils sont comme aveugles, ils ne se voient ni l'un ni l'autre ni le monde qui les entoure. Malgré cela leurs corps sont très proches l'un de l'autre.

 

 

Le spectateur est quant à lui pris comme voyeur de leur intimité, il peut voir sans être vu et surtout voir ce que eux ne peuvent pas visualiser.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 05:07

 

 

 

 

Ma danse 

 

Platon n’accorde pas droit de cité au poète 

Juif errant 

Don Juan métaphysique

Les amis, les proches

Tu n’as plus de coutumes et pas encore d’habitudes

Il faut échapper à la tyrannie des revues

Littérature 

Vie pauvre 

Orgueil déplacé

Masque 

La femme, la danse que Nietzsche a voulu nous apprendre à danser

La femme

Mais l’ironie ? 

 

Va-et-vient continuel 

Vagabondage spécial

Tous les hommes, tous les pays

C’est ainsi que tu n’es plus à charge 

Tu ne te fais plus sentir…

 

Je suis un monsieur qui en des express fabuleux traverse les toujours mêmes Europes et regarde découragé par la portière 

 

Le paysage ne m’intéresse plus 

Mais la danse du paysage

La danse du paysage 

Danse paysage 

Paritatitata

Je tout-tourne

 

 

 

Blaise CENDRARS

Février 1914 

Cinquième poème des

Dix-neuf poèmes élastiques

 

 

 

 

Robert-Delaunay-Disque-1912-1913.jpg

 

Robert DELAUNAY

Disque, 1913

 

Robert Delaunay, né le 12 avril 1885 à Paris, décédé le 25 octobre 1941 à Montpellier, est un peintre français. Il est avec sa femme Sonia Delaunay le fondateur du mouvement orphique.

Il est un proche de Guillaume Apollinaire et de Blaise Cendrars.

 


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : nuageneuf.over-blog.com
  • : Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,
  • Contact

Recherche

Archives

Pages