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Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,

baudelaire charles

BAUDELAIRE. J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

BAUDELAIRE. J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une...

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BAUDELAIRE. LA GEANTE.

BAUDELAIRE. LA GEANTE.

"...L’homme qui, dès le commencement, a été longtemps baigné dans la molle atmosphère de la femme, dans l’odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa chevelure, de ses vêtements souples et flottants, y a contracté une délicatesse d’épiderme...

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BAUDELAIRE ... Tout cet appareil ondoyant...

BAUDELAIRE ... Tout cet appareil ondoyant...

extrait (…)Le bercement des nourrices, les câlineries maternelles, les chatteries des sœurs, surtout des sœurs aînées, espèce de mères diminutives, transforment, pour ainsi dire, en la pétrissant, la pâte masculine. L’homme qui, dès le commencement, a...

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BAUDELAIRE. La Soupe et les nuages.

BAUDELAIRE. La Soupe et les nuages.

La Soupe et les nuages Ma petite folle bien-aimée me donnait à dîner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l'impalpable. Et je me disais,...

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Baudelaire. Le vin du solitaire.

Baudelaire. Le vin du solitaire.

Le vin du solitaire Le regard singulier d'une femme galante Qui se glisse vers nous comme le rayon blanc Que la lune onduleuse envoie au lac tremblant, Quand elle y veut baigner sa beauté nonchalante ; Le dernier sac d'écus dans les doigts d'un joueur...

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Baudelaire. Tes nobles jambes...

Baudelaire. Tes nobles jambes...

Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent, Tourmentent les désirs obscurs et les agacent, Comme deux sorcières qui font Tourner un philtre noir dans un vase profon d. Charles Baudelaire in Les fleurs du mal, 1857 - Spleen et Idéal. Illustration...

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BAUDELAIRE. Les merveilleux nuages.

BAUDELAIRE. Les merveilleux nuages.

- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages! Baudelaire in Petits poèmes en prose, I (1869) Photo : L.A.

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BAUDELAIRE. La musique.

BAUDELAIRE. La musique.

#516 La Musique La musique souvent me prend comme une mer ! Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, Je mets à la voile La poitrine en avant et les poumons gonflés Comme de la toile J'escalade le dos des flots amoncelés Que...

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BAUDELAIRE. Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive.

BAUDELAIRE. Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive.

#488 Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive Une nuit que j’étais près d’une affreuse Juive, Comme au long d’un cadavre un cadavre étendu, Je me pris à songer près de ce corps vendu A la triste beauté dont mon désir se prive. Je me représentai...

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Baudelaire. ALLÉGORIE.

Baudelaire. ALLÉGORIE.

ALLÉGORIE C'est une femme belle et de riche encolure, Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure. Les griffes de l'amour, les poisons du tripot, Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau. Elle rit à la mort et nargue la Débauche, Ces monstres...

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