Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances, Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances, Cache moins de secrets que mon triste cerveau. C'est une...
Lire la suiteL’Examen de Minuit La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : — Aujourd’hui, date fatidique, Vendredi, treize, nous avons, Malgré tout ce que nous savons, Mené le train d’un hérétique....
Lire la suiteOn ne peut qu'inciter le lecteur à étudier ce texte repris dans Petits poèmes en prose tant il recèle de clés pour entr'aperevoir l'âme si mystérieuse de Baudelaire. LES BIENFAITS DE LA LUNE La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant...
Lire la suiteLe mauvais vitrier Il y a des natures purement contemplatives et tout à fait impropres à l'action, qui cependant, sous une impulsion mystérieuse et inconnue, agissent quelquefois avec une rapidité dont elles se seraient crues elles-mêmes incapables. Tel...
Lire la suiteLe Chat De sa fourrure blonde et brune Sort un parfum si doux, qu'un soir J'en fus embaumé, pour l'avoir Caressée une fois, rien qu'une. C'est l'esprit familier du lieu ; Il juge, il préside, il inspire Toutes choses dans son empire ; Peut-être est-il...
Lire la suiteAuguste RENOIR, 1868 Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu'en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Quand il miaule, on l'entend à peine, Tant son timbre est tendre et discret ; Mais que sa voix s'apaise ou gronde, Elle est toujours...
Lire la suiteLa Soupe et les nuages Ma petite folle bien-aimée me donnait à dîner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l'impalpable. Et je me disais,...
Lire la suiteLes Fleurs du Mal, XLII Ce sonnet n'a pas été écrit pour Marilyn, d'après nos informations, et pourtant !... L'aube spirituelle, dit par Gilles-Claude Thériault ©photo Joshua Logan Toile de Picasso. Maternité. L'aube spirituelle Quand chez les débauchés...
Lire la suiteBrumes et pluies Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau. Dans cette grande plaine où l'autan froid se...
Lire la suiteJe t'adore à l'égal de la voûte nocturne, Ô vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités...
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