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Une animation réalisée par ©Louis Rigaud pour un projet de fin d'étude qui porte sur les enjeux actuels des biotechnologies... Quand on compare l'exploitation d'une ferme et de ses vaches avec un système d'exploitation.
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Une animation réalisée par ©Louis Rigaud pour un projet de fin d'étude qui porte sur les enjeux actuels des biotechnologies... Quand on compare l'exploitation d'une ferme et de ses vaches avec un système d'exploitation.
Brigitte BARDOT
photo ©Sam Levin, 1967
…Plein de sang dans le bas et de ciel dans le haut,
Puisque le bas trempa dans une horreur féconde,
Et que le haut baigna dans les espoirs du monde…
Edmond ROSTAND
On connaît rarement l'année - 1880 - qui marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale. Voici les textes fondateurs, comme le dit Henri Martin, rapporteur au Sénat de la loi du 6 juillet faisant du 14 juillet une « journée Fête Nationale annuelle », « ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France [...] mais la révolution a donné à la France conscience d’elle-même ».
Claude MONET
rue Montorgueil - 30 juin 1878
En 1878, le ministère Dufaure avait fixé au 30 juin une fête parisienne en l’honneur de la République. Elle est immortalisée par le tableau de Claude Monet, ci-dessus.
Le 14 juillet 1879 prend un caractère semi-officiel. Après une revue des troupes à Longchamp (le 13 juillet), une réception est organisée le 14 à la Chambre des députés à l’initiative de Gambetta qui la préside, une fête républicaine a lieu au pré Catelan en présence de Louis Blanc et de Victor Hugo. Dans toute la France, note Le Figaro : « On a beaucoup banqueté en l’honneur de la Bastille » (16 juillet 1879).
Le 21 mai 1880, Benjamin Raspail dépose une proposition de loi signée par 64 députés, selon laquelle « la République adopte comme jour de fête nationale annuelle le 14 juillet ». L’Assemblée vote le texte dans ses séances des 21 mai et 8 juin ; le Sénat l’approuve dans ses séances des 27 et 29 juin 1880 à la majorité de 173 contre 64, après qu’une proposition en faveur du 4 août a été refusée.
La loi est promulguée le 6 juillet 1880. Le ministre de l’intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée « soit célébrée avec autant d’éclat que le comportent les ressources locales ».
La fête célébrée cette année-là fut à la mesure de l'événement…
source web
©Andy RILEY
©Andy RILEY
Arnaud Montebourg relance une énième fois le débat sur les gaz de schiste
- L'Express.fr via Yahoo! France Actualités - 11 juil 12h 30
Arnaud Montebourg a plaidé pour la création d'une "compagnie publique et nationale exploitant les gaz de schiste" alors que l'engagement de François Hollande est... Lire l'article
Arnaud Montebourg, l'affranchi du gouvernement
- Le Point - 3 minutes
Arnaud Montebourg est-il intouchable?
- France Info - 10 heures
Arnaud Montebourg isolé après sa prise de position sur le gaz de ...
- Les Échos - 11 juil 14h 12
plus d'actualités sur Arnaud Montebourg...
De fait, il nous semble gros comme une Batho
qu'Arnaud Montebourg sent le gaz...de schisme !
Crime et Châtiment
Il avait pris l'habitude de ne plus répondre
Et quand on l'interrogeait,
il se donnait simplement l'air d'une poule qui va pondre.
Il avait pris l'habitude de ne plus se défendre
Et quand on l'accusait,
Il se donnait simplement l'air de quelqu'un sous qui la terre va se fendre.
Les choses les plus sérieuses, il semblait vraiment s'en
amuser.
Et allait jusqu'à sourire devant les guichets et dans les musées.
Evidemment, cette façon de faire devait lui attirer des ennuis,
Rien n'est insupportable comme quelqu'un qui sourit jour et nuit.
Evidemment, ce qui devait arriver est arrivé
Et un jour, il s'est éveillé en prison avec les deux pieds rivés.
Evidemment, il n'y avait pas de raison de l'en faire sortir
Puisqu'il n'y avait pas eu de raison de l'y faire entrer.
Voilà ce que c'est, Messieurs-dames, de sourire
Quand les autres ne savent pas pourquoi vous souriez....
NORGE
Claude Vigée traduit en français un poème en dialecte d’Adrien Finck qui s’intitule Afin qu’il en demeure quelque chose et qui commence ainsi :
Je parle une langue
Que personne, bientôt, ne parlera plus
Et avant que le temps vienne à manquer
Je dis encore
Comment tout s’appelle
Et je le mets par écrit
Afin qu’il en subsiste quelque chose
(...)
* * *
Petite Chanson d’Automne – Herbschtliédel.
Epfel schdripse,
nusse gràche,
d’kàtze hüpse
éwer d’làche,
schdiff schdelze d’hund
uff de nàsse pfoode,
durich de schwäre lämegrund,
én de gräwle glückse
gléckli d’grodde;
nààchtlàng bàtscht’s
uff de kérichhoftbodde,
s’raajt lîsli éns müül
vun de junge doode.
Claude VIGEE
Eléments réunis par Jean-Claude Trutt, extraits de son œuvre Voyage autour de ma bibliothèque.
11 juillet
Heureux anniversaire à notre plus fidèle
et tant aimée lectrice !
And many many happy returns !
* * *
Je suis de l'Alsace
Je suis de l'Alsace, de cette terre féconde
Où l'on ne parle pas français comme tout l'monde.
Je suis de l'Alsace, mon accent me trahit,
Dis-moi, pourquoi est-il objet de moqueries ?
Je suis de l'Alsace, où tout vous émerveille,
Où depuis sa montagne, Sainte-Odile veille.
Je suis de l'Alsace, très heureux de mon sort,
Y penser seulement et mon coeur bat plus fort.
Connais-tu cette Alsace qui s'étire le long du Rhin ?
Où jadis un roi s'exclamait : « Quel beau jardin ! ».
Ses maisons coquettes, ses colombages fleuris,
Ses coteaux de vignes où le raisin mûrit,
Et tous ses châteaux qui se dressent hauts et fiers,
Surplombant partout des forêts de sapins verts.
Ses rivières, ses lacs, ses champs de blés garnis !
Témoignent à tout passant : il fait bon vivr'ici !
Je suis de l'Alsace, écoute-moi bien l'ami,
Qui a connu dans le passé les pires ennuis,
Mon grand-père, tiens, tu peux le répéter,
A changé quatre fois de nationalité !
Sais-tu qu'un certain août 1942
Paraissait chez nous un sinistre décret ?
Cent trente mille des nôtres, de force furent enrôlés,
Schirmeck, Struthof, en as-tu entendu parler ?
D'accord avec toi, il faut tourner la page,
Et garder d'chez nous la plus belle image.
Je suis de l'Alsace, le meilleur pour la fin,
Où tout prête à la fête, où l'on ne manque de rien.
Nulle part mieux qu'ici on ne sait réchauffer ton coeur :
Les marchés de Noël, les corsos en fleurs,
Les fameuses Winstube, Saint-Nicolas et ses Mannele,
Sans oublier Pâques et ses Osterlammele.
Je suis de l'Alsace, longtemps, longtemps encore,
J'pourrais vous citer ses richesses, ses trésors.
Ce pays béni où se croisent deux cultures,
Goethe et Descartes, deux pensées y perdurent
Ce n'est certes pas un hasard si elle abrite en son sein,
La Cour des droits de l'Homme, le Parlement Européen.
Cette Alsace, mon cher, efforce-toi de l'aimer
Crois-moi mon ami, elle l'a bien méritée.
BERNARD GUNTZ
Le poème récité sur de très belles images :
Michel et Christine
Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
Fuis, clair déluge ! Voici l'ombre des routes.
Dans les saules, dans la vieille cour d'honneur,
L'orage d'abord jette ses larges gouttes.
O cent agneaux, de l'idylle soldats blonds,
Des aqueducs, des bruyères amaigries,
Fuyez ! plaine, déserts, prairie, horizons
Sont à la toilette rouge de l'orage !
Chien noir, brun pasteur dont le manteau s'engouffre,
Fuyez l'heure des éclairs supérieurs ;
Blond troupeau, quand voici nager ombre et soufre,
Tâchez de descendre à des retraits meilleurs.
Mais moi, Seigneur ! voici que mon Esprit vole,
Après les cieux glacés de rouge, sous les
Nuages célestes qui courent et volent
Sur cent Solognes longues comme un railway.
Voilà mille loups, mille graines sauvages
Qu'emporte, non sans aimer les liserons,
Cette religieuse après-midi d'orage
Sur l'Europe ancienne où cent hordes iront !
Après, le clair de lune ! partout la lande,
Rougissant leurs fronts aux cieux noirs, les guerriers
Chevauchent lentement leurs pâles coursiers !
Les cailloux sonnent sous cette fière bande !
- Et verrai-je le bois jaune et le val clair,
L'épouse aux yeux bleus, l'homme au front rouge, - ô Gaule
Et le blanc Agneau pascal, à leurs pieds chers,
- Michel et Christine, - et Christ ! - fin de l’Idylle.
Arthur RIMBAUD
Poésies,1872
- Michel et Christine, - et Christ ! - fin de l’Idylle
DALI
Christ de St Jean de la Croix.
Bruxelles enterre le mot allemand le plus long !
Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz
Avec ses 63 lettres, ce terme de la législation allemande vient de disparaître. Mais la langue de Goethe permet de construire des mots composés sans fin.
Inutile d'essayer... Ce mot-là ne "rentre pas dans les cases". Les amateurs de Scrabble® et les passionnés de Des chiffres et des lettres© ne pouvaient pas non plus utiliser ce terme pour le moins abscons qui nécessite une bonne inspiration pour être prononcé d'une traite. "Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz", que l'on pourrait traduire par "loi sur le transfert des obligations de surveillance de l'étiquetage de la viande bovine", était, avec ses 63 lettres, le mot le plus long de la langue allemande.
L'imparfait est aujourd'hui de mise car le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale vient de décider de supprimer ce terme de sa législation. Introduit en 1999 dans ce Land du nord du pays au moment de la crise de la vache folle, ce mot, qui était souvent remplacé par une abréviation totalement imprononçable - RkReÜAÜG -, n'a plus lieu d'être puisque l'Union européenne n'impose plus aux éleveurs de tester systématiquement leur bétail contre la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Les Allemands sont depuis à la recherche de l'expression la plus longue possible pour détenir un nouveau record et décourager à tout jamais les étrangers d'apprendre la langue de Goethe à l'école.
Mots composés sans fin
Si dans les dictionnaires le mot le plus long compte tout juste 36 lettres ("Kraftfahrzeughaftpflichtversicherung", qui signifie "assurance de responsabilité civile pour véhicules automobiles"), l'allemand permet de construire sans fin des mots composés de longueur arbitraire. "Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz" aurait ainsi encore pu être allongé si des protestataires s'étaient assis près du "cendrier de la table d'habitués des opposants à la loi sur le transfert des obligations de surveillance de l'étiquetage de la viande bovine" ("Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetzesgegnerstamm
tischaschenbecher").
L'hebdomadaire Spiegel semble exceller dans ce jeu du mots sans fin. Autre exemple : le stylo bille du capitaine se dit "Kapitänskugelschreiber". Si ce stylo appartient au capitaine de la compagnie des bateaux à vapeur du Danube, vous obtenez "Donaudampfschiffahrtsgesellschaftskapitänskugelschreiber". Au cas où vous souhaitez parler de l'encre de ce stylo, vous devrez écrire : "Donaudampfschiffahrtsgesellschaftskapitänskugelschreibertinte". Et dans le cas où un magasin existe pour ce type d'encre, vous devrez demander à un passant le chemin pour vous rendre au : "Donaudampfschiffahrtsgesellschaftskapitänskugelschreibertintenfachgeschäft".
Et voilà comment vous arrivez à un mot de 81 lettres... Record à battre ?
©FRÉDÉRIC THERIN, À MUNICH
Le Point.fr - Publié le 05/06/2013