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Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,

WOODY ALLEN. " Voilà. You finish off as an orgasm ! "

 

 

 

 

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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Voici ce que nous lisons sous la plume de Thomas SOTINEL (Le Monde du 03.02.2009)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "L'Etrange Histoire de Benjamin Button" : à la rencontre du temps perdu<br /> <br /> <br /> <br /> Souvenez-vous des calendriers dont les<br /> feuilles s'envolaient au vent. C'est un truc que les cinéastes avaient trouvé pour montrer le passage du temps. C'était malin, pas assez pour David Fincher. Lui veut filmer le vent qui emporte les feuilles, le cours du temps même. Pour y parvenir, il s'est emparé d'une nouvelle méconnue de F. Scott Fitzgerald qui racontait, en 25 pages, le destin d'un enfant né avec une physionomie de vieillard<br /> qui ne cessa de rajeunir jusqu'au jour de sa mort.<br /> <br /> <br /> Fincher en a fait un grand film de presque 3 heures, majestueux et baroque, assez vaste pour que coexistent les<br /> audaces numériques les plus folles et les plus désuets des rêves du cinéma muet, assez intime pour accueillir une histoire d'amour.<br /> <br /> <br /> L'Etrange Histoire de Benjamin Button commence par un double prologue spectaculaire, dont les<br /> deux volets sont situés à La Nouvelle-Orléans. Le premier met en scène une femme qui agonise (Cate Blanchett, vieillie, méconnaissable), sur son lit de mort alors qu'autour d'elle la ville se<br /> prépare à l'approche du cyclone Katrina. Du cataclysme, on ne perçoit que la pluie qui frappe les vitres.<br /> <br /> <br /> Dans le second volet, Fincher met en scène un horloger aveugle qui fabrique en son atelier une pendule destinée<br /> à la nouvelle gare de la ville. On est en 1918. Avant l'inauguration, l'artisan apprend la mort de son fils sur le champ de bataille. Le jour de la cérémonie, il dévoile devant les notables une horlogele dont les aiguilles vont à rebours. Cet apologue donne la direction générale du film. Non seulement elle est contraire à<br /> celle des aiguilles d'une montre, mais elle va à rebours du bon sens cinématographique prévalant.<br /> <br /> <br /> Les séquences à grand spectacle numérique pour évoquer les batailles européennes jaillissent après le<br /> dépouillement de la chambre d'hôpital. Recourant aussi bien à la stylisation qu'à la surcharge, David Fincher installe un monde incertain, dont la réalité n'est jamais tout à fait établie. Il ne reste qu'à le peupler.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> LE PETIT MONSTRE<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Justement, la nuit du 11 novembre 1918, un enfant naît chez les Button. Sa mère meurt en couche et son père<br /> découvre avec horreur qu'il a le physique (corps et visage) d'un vieillard au seuil de la mort. Vite enveloppé<br /> dans une couverture, le petit monstre est déposé sur les marches d'un hospice pour vieillards et recueilli par l'une de ses employées, Queenie, (Taraji P. Henson) qui adopte<br /> l'enfant.<br /> <br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Catheau,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous nous intriguez avec votre "étrange histoire...". Nous éclaireriez-vous un peu plus avant ? <br />
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C
<br /> Dans "L'étrange histoire de Benjamin Button", David Fincher donne une vision plus mélancolique de ce type d'expérience rêvée.<br />
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C
<br /> Ex-ce-lent !<br />
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E
<br /> C'est pas génial ça ? Il a fallu attendre combien de siècles pour qu'un loustic de Brooklyn imagine ce scénario ? Quelle chance nous avons ! Merci ++++++++++++++++++<br />
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