15 juin 2012
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Quelques jours avec un poème de Paul Vincensini au quotidien.
Au petit matin.
Aucun signe
J'ai éclaté de rire le long des maisons
Où habitèrent mes amours pâles
Des foulards, des corsets fleurissaient les fenêtres
Mais nulle n'apparaissait et je me sentais las.
Que me sert de courir
J'aurai toujours vingt ans
Et toujours mes chemins me ramèneront
Près des fenêtres noires
Où nulle n'apparaîtra
Paul Vincensini
D'herbe noire
Edouardo CHILLIDA