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Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,

TOULET. Les poètes, gens précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Les poètes, gens précieux

 

 

Les poètes, gens précieux

Et bons à tout, sauf à se taire,

Qui croient, d’un verbe audacieux,

Moissonner l’azur spacieux,

Leur poids les attache à la terre.

Mais les fils de Bellérophon

De la nue écartant les voiles,

On doute à cet éclair que font

Leurs ailes dans le ciel profond,

Si c’est pour cueillir des étoiles.

 

 

Paul-Jean Toulet

1867-1920

 

 

 

 

Dans la mythologie grecque, Bellérophon (en grec ancien Βελλεροφῶν / Bellerophỗn) est le fils de Glaucos (ou de Poséidon, suivant les versions), roi de Corinthe et d'Eurynomé (ou Eurymédé), une mortelle. C'est aussi le petit-fils de Sisyphe. Bellérophon est « le plus grand héros et tueur de monstres, aux côtés de Cadmos et de Persée, avant la venue d’Héraclès ». Son plus grand exploit est d'avoir abattu la Chimère.

 

 

 

Bellerophon-et-Pegase--1888.png

 

Bellerophon et Pegase, 1888

 

 

On retrouve Bellérophon chez La Fontaine dans la fable l'Ours et l'Amateur des Jardins (livre VIII) dont voici le début :

 

Certain Ours montagnard, Ours à demi léché,

Confiné par le sort dans un bois solitaire,

Nouveau Bellérophon vivait seul et caché :

Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire

N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés :

Il est bon de parler, et meilleur de se taire,

Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.

Nul animal n'avait affaire

Dans les lieux que l'Ours habitait ;

Si bien que tout Ours qu'il était

Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.

Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,

Non loin de là certain vieillard

S'ennuyait aussi de sa part.

(...)

 

 

 

 

 

 

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C
<br /> Toulet ne monte point aux cieux ; <br /> Mais à ceux qui savent le faire <br /> Il tresse des lauriers du mieux <br /> Qu’il le peut, bien dignes des dieux. <br /> Son chant qui ennoblit la Terre <br /> Et lui donne bel air (au fond) <br /> Orne superbement la Toile ; <br /> Et mes propres vers ne lui font <br /> Qu’un écho faible et peu profond, <br /> Qui clignote comme une étoile. <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Chère Célestine, cher Cristophe,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Eh bien, avec mon retard à l'allumage, j'ai bel air, au fond!<br /> <br /> <br /> Heureusement que Célestine était là pour me remuer les méninges et me faire comprendre tardivement l'excellent jeu de mots de Cristophe. Je la remercie et<br /> présente mes excuses à Cristophe!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> Pourtant je trouve le jeu de mots de Cristophe particulièrement subtil!<br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Cher Cristophe,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Désolé de ne pas trouver de lien entre votre commentaire et le poème publié. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Oui, Christine, comme le souligne Jacques, sait apporter<br /> avec un soin délicat le fruit de ses recherches et de ses larges connaissances. Qu'elle en soit ici une fois encore remerciée chaleureusement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Merci à Cristine pour le lien vers Lully, avec un Cyril Auvity magistral.<br />
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C
<br /> On dit aussi de moutons qui tombèrent dans un puits qu'ils bélèrent au fond.<br />
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C
<br /> du destin favorable des poètes<br /> <br /> <br /> http://youtu.be/6RQZHWDFUM8<br />
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