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Je vous trouve bien mélancoliques tous les deux...Devos a quand même des textes d'une drôlerie inégalable. Sans doute, faut-il être dans une certaine disposition d'esprit, parce qu'il nous<br />
invite à rire de tout, même des choses tristes.Ec avec un génie extraordinaire.Ce qui est quand même la marque des très grands...<br />
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A vous lire cher Jacques - à ce propos, merci de votre coopération et de votre fidélité, il semble<br />
bien que nous partagions une approche identique. Et si "l'ange a passé", le doute plane, plane, et nous emporte mélancoliquement. <br />
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Cher Nuage, je partage votre retrait. Ici, on ne rit plus vraiment. On ne rit plus d'éclats. On "se" rit. On est ébaubi. Le magicien nous fait tourbillonner et hop,<br />
dans la chapeau !<br />
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Lorsqu'on reprend son esprit, l'ange est passé. Qui nous laisse presque heureux. A notre malheur.<br />
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Cher Jacques,<br />
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Devosissime parait un néologisme adéquat. Plus le temps passe et l'âge vient, plus je sens l'immense poésie qui habite Raymond Devos et moins j'éclate de rire. A<br />
peine me fait-il sourire désormais. Le fil de ses spectacles, pendant des décennies, était "un ange passe" et "il y a un doute qui plane". Ici, l'ange passe sur sa chaussure...On atteint des<br />
sommets d'émerveillements et d'imaginaire absolument étreignants. <br />
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"Dans l'imaginaire, il n'y a ni gaz ni électricité" R.Devos<br />
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On aimerait disposer d'un superlatif qui lui doit dédié, unique. Devosissime ?<br />
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Sa pirouette est éblouissante.<br />
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Il nous mène par le bout du soulier vernis, comme certain Empereur d'Allemagne le fut jadis, par le licou.<br />
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Devosissime !<br />