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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 05:00

BARDOT.jpg

Brigitte BARDOT

photo ©Sam Levin, 1967

 

 

 …Plein de sang dans le bas et de ciel dans le haut,


Puisque le bas trempa dans une horreur féconde,


Et que le haut baigna dans les espoirs du monde…

Edmond ROSTAND

 

 

 

On connaît rarement l'année - 1880 -  qui marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale. Voici les textes fondateurs, comme le dit Henri Martin, rapporteur au Sénat de la loi du 6 juillet faisant du 14 juillet une « journée Fête Nationale annuelle », « ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France [...] mais la révolution a donné à la France conscience d’elle-même ».

claude-monet-rue-montorgueil.jpg

Claude MONET

rue Montorgueil  - 30 juin 1878

 


En 1878, le ministère Dufaure avait fixé au 30 juin une fête parisienne en l’honneur de la République. Elle est immortalisée par le tableau de Claude Monet, ci-dessus.

 

Le 14 juillet 1879 prend un caractère semi-officiel. Après une revue des troupes à Longchamp (le 13 juillet), une réception est organisée le 14 à la Chambre des députés à l’initiative de Gambetta qui la préside, une fête républicaine a lieu au pré Catelan en présence de Louis Blanc et de Victor Hugo. Dans toute la France, note Le Figaro : « On a beaucoup banqueté en l’honneur de la Bastille » (16 juillet 1879).

Le 21 mai 1880, Benjamin Raspail dépose une proposition de loi signée par 64 députés, selon laquelle « la République adopte comme jour de fête nationale annuelle le 14 juillet ». L’Assemblée vote le texte dans ses séances des 21 mai et 8 juin ; le Sénat l’approuve dans ses séances des 27 et 29 juin 1880 à la majorité de 173 contre 64, après qu’une proposition en faveur du 4 août a été refusée.

La loi est promulguée le 6 juillet 1880. Le ministre de l’intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée « soit célébrée avec autant d’éclat que le comportent les ressources locales ».

La fête célébrée cette année-là fut à la mesure de l'événement…

 

 

 

 

14-juillet.png

source web

 

 

 

 

 

 


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commentaires

N
<br />  <br /> <br /> <br /> Cher Patrick,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de votre passage ! De toutes les atrocités de la révolution de 89, je serai bien aise qu'il ne restât dans le souvenir que l'image de Brigitte Bardot<br /> glamoureuresement ceinte du drapeau français !<br /> <br /> <br /> Pour ce qui est de la Comédie-Française, je crains que ce ne soit désormais trop tard pour obtenir des places, sauf si on est ministre de la République. Pour l'avoir<br /> vu plusieurs fois interprété par Michel Vuillermoz dans cette mise en scène de Denys Podalydes, je confirme que tout y est remarquable. Et que, sans aucun doute, la pièce sera<br /> inscrite au répertoire pour la prochaine saison, tant le succès est unanime.<br /> <br /> <br />  <br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Jacques,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et bienvenue dans nos pages ! Vous nous donnez une bien juste pensée et par là-même nous faites découvrir cet espagnol de haut vol qu'est Baltasar Gracian.<br /> N'hésitez-pas à nous en parler plus avant, si le cœur vous en dit !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Baltasar Gracián y Morales, né à Belmonte del Río Perejil (aujourd'hui Belmonte de Gracián), près de Calatayud en Espagne le 8 janvier 1601 et mort<br /> à Tarazona, près de Saragosse, le 6 décembre 1658, est un écrivain et essayiste jésuite du Siècle d'or espagnol.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ceux qui voudraient parfaire leurs connaissances, clic-clic<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> Bardot, Claude Monet… Quand la France, cette délicieuse chipie qui fit tourner (et tomber) bien des têtes, ne sera plus que quelques souvenirs, Bardot et Monet en feront partie.<br /> <br /> <br /> Gaz de schisme : excellent ! J'y avais pensé pour un article destiné à Causeur, tant pis, je changerai de titre ! Les socialistes de pouvoir et leurs alliés verts (couleur du désespoir) nous<br /> réservent suffisamment d'occasions de rire et de moquer. <br /> <br /> <br /> Encore ceci : on parle beaucoup de Cyrano de Bergerac ici, il est vrai que c'est l'une de vous pièces préférées. Vous devriez vous rendre à la Comédie française, où, paraît-il, la représentation<br /> qu'en donne le Français est excellente.<br />
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J
<br /> Rappel précieux.<br /> <br /> <br /> "Les hommes,hélas, ressemblent plus à leur temps qu'à leur père". (B.Gracian)<br />
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