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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 07:02

 

 

 

Après Gide (1939),Malraux (1947), Claudel(même année), Martin du Gard (1955), Montherlant (1959), Green (1972), Saint-John Perse(1972), Yourcenar (1982), Char (1983), Gracq (1989), Ionesco (1990), Sarraute (1996) et Lévi-Strauss (2008), Milan Kundera est le 14e écrivain à entrer de son vivant dans la collection de la Pléiade. L'occasion de retracer rapidement qui étaient les poètes fondateurs du groupe de la Pléiade.

 

La Pléiade  est un groupe (d'abord nommé « la Brigade ») de poètes rassemblés autour de Ronsard : du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse. Ils défendent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.

 

Pierre de Ronsard.  Le « Prince des poètes » de la Renaissance (1524-1585). Ses principaux recueils sont les Odes, les Amours et les Discours des misères de ce temps, ces derniers marqués par la propagande catholique lors des guerres de religion…

 

Joachim du Bellay  (1522-1560). Ses oeuvres principales sont  Défense et Illustration de la langue française et les recueils poétiques l'Olive, les Antiquités de Rome et les Regrets. Il a été influencé par Louise Labé, sans jamais la citer.

 

Étienne Jodelle (1532-1573) est l'auteur de la première tragédie française, Cléopâtre captive (1553).

 

Jean-Antoine de Antoine Baïf  (1532-1589) essaya d'appliquer la prosodie latine, à base de brèves et de longues, à la poésie française.

 

Jacques Peletier du Mans. Poète, médecin et scientifique français (1517-1582) qui voyagea infatigablement et proposa entre autres une réforme de l'orthographe. Déjà !!!

 


 

      Milan KUNDERA

milan-kundera.jpg

 

« La seule chose que je désirais […] profondément, avidement, c’était un regard lucide et désabusé. Je l’ai trouvé enfin dans l’art du roman. C’est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d’autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non- identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J’ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera? — Non, je suis romancier." "Vous êtes dissident? — Non, je suis romancier." "Vous êtes de gauche ou de droite? — Ni l’un ni l’autre. Je suis romancier."» 
Milan KunderaLes Testaments trahis. 

 

   et aussi, en rapport direct avec la poésie :

 

« Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté. »

Milan Kundera,
L'insoutenable légèreté de l'être
, 1987. 

 

 




 

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