22 août 2011
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Journal de l'année 1905. Extraits.
29 août.
Le village dans son clair de lune comme des meubles sous une housse.
L'escargot : vigneron avec sa hotte sur le dos, la tête traversée d'aiguilles à tricoter.
30 août.
Je n'ai guère d'autres tristesses que celle que me donne un air de piano.
31 août.
Une mouche qui se frotte les mains.
Quoique paralytique, je juge sévèrement la marche des autres.
Tout ce que je peux faire, c'est de raccourcir mes défauts : un accès d'humeur, de rancune, de vanité, dure moins longtemps.
Mais je crois que l'égoïsme a toujours la même longueur.
à suivre...