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Ce que nous dit cet homme, avec une grande pudeur : "J'ai fait mon devoir". Tout simplement. Et cela résonne étrangement dans ces temps d'impostures.<br />
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Je me suis toujours interrogé sur ce qu'il faut bien appeler l'ostracisme qui, à l'Université, à l'Ecole, dans la classe politique et dans les médias, étouffe presque toute référence à la France<br />
Libre et aux Français libres... Pourquoi Bir-Hacheim, qui signe la renaissance de l'Armée française deux ans après juin 40, pourquoi ce formidable fait d'armes, reconnu comme tel par les anglais<br />
et par les allemands, n'est-il pas devenu un autre Valmy ? L'héroïsme des acteurs n'y fut pas moindre et la portée politique de cette victoire fut précieuse puisqu'elle permit d'asseoir<br />
l'autorité du chef de la France libre et la popularité des Free French, notamment dans l'opinion nord-américaine .<br />
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Dans leur immensité, nos compatriotes déclarent admirer l'action du général de Gaulle pendant la guerre. Dans le même temps ils méconnaissent entièrement celle de ces admirables volontaires que<br />
furent les Français libres. J'avoue mon incompréhension.<br />
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Reconnaissance donc à notre hôte pour ce témoignage, lequel, de surcroît, nous permet de saluer la mémoire d'un autre Français libre ( rallié le 19 juin 40 !), en la personne de l'oncle de Jean<br />
Mathieu Boris, homme de fortes convictions, ami de Blum et de Mendès-France, le flamboyant Georges Boris qui incarna auprès du général un républicanisme intransigeant.<br />
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