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Poésie, Poésie pour enfant, Poésie pour la jeunesse, Textes classiques et modernes, Mémoire de la Shoah,

DESNOS. La femme sans enfants...

 

R.Desnos.jpg

 

 

 

 

La femme sans enfants

comme elle est tendre

avec ses poupées !

 

 

Robert DESNOS

 

 

 

 

 


note de rappel :

Le 22 février 1944, Robert Desnos est arrêté et emmené à la prison de Fresnes. Le camp de Compiègne-Royallieu, où il est transféré le 20 mars, est la première étape de sa déportation. Le 12 mai, il doit partir pour Buchenwald.

Le 25 mai, il gagne le camp de Flossenburg puis, le 2 juin, le commando de Flohä. Lorsque les Alliés pénètrent en Allemagne, les Nazis font évacuer les camps, exécutant les déportés ou les lançant dans d'épouvantables marches jalonnées de morts. Parti le 14 avril 1945, Desnos arrive ainsi à Theresienstadt (Terezin) en Tchécoslovaquie, ville délivrée par les Russes le 8 mai suivant. Atteint de typhus, il s'éteint le 8 juin 1945. Il a 45 ans.



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N
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Chère Corinne,<br /> <br /> <br /> Merci de votre passage aux couleurs de l’espoir.<br /> <br /> <br /> Oui, ce « dernier poème » de Robert Desnos est poignant. Il est à craindre cependant que ce ne soit pas « le dernier poème » mais<br /> plutôt « la légende du dernier poème ». En effet, et cela dit en deux mots sur l’instant, Robert Desnos n’a rien écrit durant sa captivité. Ce poème fut écrit en 1926, je crois, et<br /> publié en 1930 dans le recueil Corps et biens. Je me réservai d’en parler, en attente que je suis d’une information nouvelle. Je ne manquerai pas<br /> d’y revenir longuement, dès que je disposerai de nouveaux témoignages de premier rang.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Et celui-ci, poignant..<br /> <br /> <br /> LE DERNIER POÈME <br /> <br /> <br /> J'ai rêvé tellement fort de toi, <br /> J'ai tellement marché, tellement parlé, <br /> Tellement aimé ton ombre, <br /> Qu'il ne me reste plus rien de toi. <br /> Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres <br /> D'être cent fois plus ombre que l'ombre <br /> D'être l'ombre qui viendra et reviendra <br /> dans ta vie ensoleillée. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bienvenue, cher Eureka ! Et félicitations ! Vous êtes ici chez vous. Vous avez tout compris en nous adressant ce poème de Robert Desnos. Vous nous<br /> confortez dans cette sensation qui transparaît, nous l’espérons, au travers de ce blogue :  apprivoiser ici ou là les enfants à la poésie par des<br /> poèmes qui les touchent, qui parlent leurs langages, leurs rêves, leurs espoirs secrets, leurs absences de clôtures, de barrières.<br /> <br /> <br /> Aussi, très bientôt, adresserons-nous à mademoiselle Eureka ce poème, accompagné de quelques autres.<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Et voici un autre texte de DESNOS que ma fille vient d'apprendre en classe et que je trouve fort amusant<br /> <br /> <br /> Par un point situé sur un plan ...<br /> <br /> <br /> Par un point situé sur un plan<br /> On ne peut faire passer qu'une perpendiculaire<br /> à ce plan.<br /> On dit ça...<br /> Mais par tous les points de mon plan à moi<br /> On peut faire passer tous les hommes, tous les animaux de la terre<br /> Alors votre perpendiculaire me fait rire.<br /> Et pas seulement les hommes et les bêtes<br /> Mais encore beaucoup de choses<br /> Des cailloux<br /> Des fleurs<br /> Des nuages<br /> Mon père et ma mère<br /> Un bateau à voiles<br /> Un tuyau de poêle<br /> Et si cela me plaît<br /> Quatre cents millions de perpendiculaires.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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