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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 15:00

 

 

 

 

 

(...)

A travers la tempête, et la neige, et le givre,

C'est la clarté vibrante à notre horizon noir ;

C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,

Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir. (...)

 

 

 

 

Charles BAUDELAIRE

La mort des pauvres

Les Fleurs du mal

 

 


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commentaires

N
<br />  <br /> <br /> <br /> Diverses tentatives infructueuses. Voici donc le lien à " kopikoler ". Désolé de ne pouvoir faire mieux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=aOZTjlrU8M0<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br />  <br /> <br /> <br /> Cher endeuxmots,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Votre soudain emportement m'a réjoui, je ne vous le cache pas, bien au contraire : la difficulté avec Charles B. est que ses poèmes sont tous trop parfaits. Il nous<br /> cloue le bec définitivement. Et que rien n'est plus agaçant que la perfection ! <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aussi je vous incite à lire ce que j'en disais lors de la première publication d'un de ses poèmes <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> à lire ici<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et puis ceci qui me vient à l'esprit tout à coup. L'article date du 22 septembre 2010. Et<br /> <br /> <br /> le 22 septembre, ça s'écoute d'urgence !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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E
<br /> Tard ce soir, à la re-lecture de ces lignes avec ma douce et tendre, il m'apparaît que Charles B. aurait pu, en cette occasion, exprimer son désir de quiétude, tout simplement. Oui, il est<br /> possible qu'un tourmenté, plus que tout autre, cherche un havre de paix chaleureux et accueillant. A une âme sensible on ne peut faire de procès mesquin. J'en conviens et regrette d'avoir eu la<br /> plume aussi féroce ci-dessus.<br /> <br /> <br /> Hélas, Charles B. a laissé une empreinte dans l'inconscient belge par son féroce "Pauvre B." Faisons la paix, avant d'y être obligés.  <br />
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E
<br /> Vous ignorez probablement que ces quatre vers sont extraits d'une scène dramatique remarquablement interprétée par Isabelle A. et Jean-Louis T. dans le film sombre de Pavel L.<br /> <br /> <br /> La suite rarement citée car trop prosaïque est la suivante : <br /> <br /> <br /> Elle, luttant contre le blizzard : "Vous dites Charles ?"<br /> <br /> <br /> Lui, hurlant dans la tempête: "Je dis : manger, dormir, s'asseoir !"<br /> <br /> <br /> Elle, hurlant aussi :" Ce soir ! ce soir ? C'est tard, trop tard !"<br /> <br /> <br /> Lui, épuisé : " Du lard ? Un plumard ? ... ?"<br /> <br /> <br /> Elle, à l'agonie :" Marre, Charles, Marre !"<br /> <br /> <br /> Pour ce geste iconoclaste, l'auteur de ces lignes relira avec respect et sérieux les "Fleurs du mal" dans leur intégralité.<br /> <br /> <br /> F... polisson, va ! <br />
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