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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 06:21
une « Place des 260 enfants » déportés dans le Marais

 

 

« Place des 260 enfants »

Ainsi sera dénommée la place récemment créée au milieu de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe), derrière la halle des Blancs-Manteaux. Et surtout devant l’école publique des Hospitalières Saint-Gervais, dont les effectifs furent décimés par la rafle du Vél d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942. Au total, pendant la Seconde Guerre mondiale, 260 élèves juifs de cette école située à deux pas de la rue des Rosiers, furent déportés dans les camps de concentration nazis, à Auschwitz notamment — dont jamais ils ne revinrent. Une plaque placée au fronton de l’établissement où sont aujourd’hui scolarisés 206 garçons et filles de la maternelle au CM 2, invite chacun à ne pas les oublier.

 
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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 11:17

 

 

 

Je te souhaite un jour de velours

 

 

Je te souhaite un jour de velours,

d'iris, de lis et de pervenches,

un jour de feuilles et de branches,

un jour et puis un autre jour,

 

un jour de blés, un jour de vignes,

un jour de figues, de muscats,

un jour de raisins délicats,

un jour de colombes, de cygnes.

 

Je te souhaite un jour de diamant,

de saphir et de porcelaine,

un jour de lilas et de laine,

un jour de soie, ô ma maman,

 

et puis un autre jour encore,

léger, léger, un autre jour

jusqu'à la fin de mon amour,

une aurore et puis une aurore,

  

car mon amour pour toi, ma mère,

ne pourra se finir jamais

comme le frisson des ramées

comme le ciel, comme la mer…

 

 

Pierre GAMARRA

 

 

 

Boudin.jpg

...car mon amour pour toi, ma mère,

ne pourra se finir jamais

comme le frisson des ramées

comme le ciel, comme la mer…

 

 

 

 

 

 

Louis-Eugène BOUDIN

(1824-1898)

Ciel nuageux au dessus d'une mer calme - Musée d'Orsay 

 


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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 16:13

 

 

Le désir de garder est aussi inséparable du désir de détruire. C'est que garder, c'est perdre. Si pour garder la trace de ce qui se passe maintenant, je prends une note pour ne pas l'oublier, je l'inscris sur du papier, et je la mets dans ma poche. Si ça s'arrête là ça veut dire que je perds, que j'expose le papier à sa perte. Pour garder, il faut que j'expose à la perte. Cette exposition à la perte, c'est un geste double dont la dualité est irréductible. Vouloir garder en mémoire, c'est exposer à l'oubli. C'est ce que j'appelle "le mal d'archive". Il y a la souffrance liée à l'archive et le désir d'archive. C'est le désir d'archive qui traverse cette expérience de la destructibilité radicale de l'archive. 

Si on était sûr que la destructibilité de l'archive était accidentelle, et que dans certains cas, il peut y avoir un accident mais que tout peut être gardé en principe, il n'y aurait ni besoin d'archive, ni souci d'archive. S'il y a un souci et une souffrance de l'archive, c'est parce qu'on sait que tout peut être détruit sans restes. Non seulement sans trace de ce qui a été, mais sans mémoire de la trace, sans le nom de la trace. Et c'est ce qui est à la fois la menace de l'archive et la chance de l'archive. L'archive doit être dehors, exposé au dehors.



Jacques Derrida.
"Archive et brouillon" 
In Pourquoi la critique génétique? 
1998

Jacques Derrida, 1930 -2004, est un philosophe français.

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 10:59

Le poème − cette hésitation prolongée entre le son et le sens.

L.A.

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 17:30

 

Insondable Jean Tardieu, aux poèmes parfois légers mais aussi foncièrement angoissés et sombres.

C’est cette part d'ombre qu'il interroge dans ses ouvrages et qui le rend si troublant. N’a-t-il pas traduit d'autres immenses « torturés de l'âme et des sentiments » comme Goethe ou Hölderlin ? 

Dans ce poème acide, il s'amuse à rapprocher le poète de l'artisan, ou bien à faire de la poésie un travail manuel (le recueil Poèmes pour la main droite fait écho aux Concertos pour la main gauche). On se ravit de la légèreté et la malléabilité du vers libre, les effets comptés et surtout la chute angoissante du poème. 

 

...Où il est question d'outils...

Soupir poétique et musical, nécessaire

quand des bruits de barbes s'entendent

chaque jour un peu plus fort. L.A. 

 

 

 

Outils posés sur une table

 

Mes outils d'artisan

sont vieux comme le monde

vous les connaissez   (lire la suite clic-clic)

 

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 14:37

 

Promenons nous dans les bois

 pendant que le loup n'y est pas

si le loup y était…

 loup1.JPG

 

Loup y es-tu ?

 

- Loup y es-tu ?

Que fais-tu ?

LA SUITE SERA A LIRE ICI (clic-clic)

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 14:29
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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 07:00

 

 

 

 

 

 

L'ignorant    

 

 

 

Plus je vieillis et plus je crois en l’ignorance,

 

Plus j’ai vécu, moins je possède et la suite est ici

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 11:58

 

 

 

 

Fourmi

 

 

Il va pleuvoir, cela se sent

Et je suis seul. Moi, seul au monde

Ai vu passer

 

la suite est ici (clic)

 

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 06:12

 

 

Terminé pour cette année, le Printemps des Poètes. N'empêche !...

 

 

Mars

 

Il tombe encore des grêlons,

Mais on sait bien que c'est pour rire.

la suite est ici (clic-clic)

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