VINCENSINI. Sur le bout des doigts

Sur le bout des doigts

Je compte les jours

Sur mes doigts

J'y compte aussi mes amis

Mes amours

Un jour

Je ne compterai plus que mes doigts

Sur mes doigts

Paul Vincensini  

1930-1985

Salvador DALI

La main (Les remords de conscience) , 1930

Relire Paul Vincensini  

Comments

[Nuageneuf]

 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


...Bon ! Ca réapparait ce fichu décalage ...


On tente à nouveau :


 


 


Quand le poème de Rutebeuf se mélange avec celui de Célestine, il faut savoir
deviner ce qu'il se passe. Les arcanes des fonctionnements informatiques nous laissant de marbre, chacun pourra interpréter sa lecture...


 


Pour les puristes, on remarquera que le poème de Rutebeuf donné par Endeuxmots est très
lisible, sur la gauche. En revanche, les mots poétiques et réconfortants de Célestine le sont
nettement moins aussi les recopions-nous ci-dessous


 


"Tant que les doigts s'étreignent avec une
infinie douceur, 
 
N'en resterait-il qu'un que l'on sentirait encore son coeur battre contre le sien."

[Nuageneuf]

 


Quand le poème de Rutebeuf se mélange avec celui de Célestine, il faut savoir deviner ce qu'il se passe. Les arcanes des fonctionnements informatiques nous laissant
de marbre, chacun pourra interpréter sa lecture...


 


Pour les puristes, on remarquera que le poème de Rutebeuf donné par Endeuxmots est très lisible, sur la gauche.
En revanche, les mots poétiques et réconfortants de Célestine le sont nettement moins aussi les recopions-nous ci-dessous


 


"Tant que les doigts
s'étreignent avec une infinie douceur,
 
N'en resterait-il qu'un que l'on sentirait encore son coeur battre contre le sien."
  


 

[Celestine]

Tant que les doigts s'étreignent avec une infinie douceur, 


il n'en resterait qu'un, que l'on sentirait encore son coeur battre contre le sien.

[endeuxmots]

L'occasion est belle :



Que sont mes amis devenus...





Les maux ne savent seuls venir;
Tout ce qui m'était à venir
M'est advenu.
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés ?
Je crois qu'ils sont trop clairsemés
Ils ne furent pas bien semés
Ils m'ont failli.
De tels amis m'ont bien trahi
Lorsque Dieu m'a assailli
De tous côtés.
N'en vit un seul en mon logis
Le vent je crois, me les a pris,
L' amour est morte.
Ce sont amis que vent emporte,
Et il ventait devant ma porte
Les emporta.


Rutebeuf


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Que crainte ne vous étreigne


Fidèle vous resterai 


Comme à sa toile l'araigne.


Endeuxmots.

[Axel]

Les mayas, sans doute un peu plus optimistes, ajoutaient leurs orteils dans le décompte (base 20). Mais, chez eux, on trouvait aussi assez vite raccourcis…