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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 05:04

 

 

 

 

 

 

A.M.V.H.

 

Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,

Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,

Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,

Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;

Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.

Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,

Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

De ces biens passagers que l’on goûte à demi,

Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.

On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,

On s’approche, on sourit, la main touche la main,

Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,

Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.

 

 

 

Alfred de Musset

 

 

 

                    A.M.V.H. ? à monsieur Vinctor Hugo ? ... Nous n'avons aucune assurance sur la signification exacte du titre de Musset.

 

                     Nous restons en l'attente de vos éclaircissements

 

 


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commentaires

N
<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />                                 <br />   bonne fête! M.Hugo.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Il y a des lunes que je ne lis un poème de Musset...merci.<br />
Répondre
P
<br /> Heureux l'homme innocent qui ripaille et qui fume<br /> <br /> <br /> Lorsque Victor Hugo fait sonner dans la brume<br /> <br /> <br /> Les quatre pieds fourchus du cheval éreinté<br /> <br /> <br /> Qui le porte en famille à l'immortalité<br /> <br /> <br /> (extrait d'un poème satirique d'Alfrd de Musset publié par la Revue romantique, vers 1830). Alfred fut tout le contraire de Totor : celui-ci bâtissait sa renommée, celui-là détruisait sa<br /> réputation, l'un était sobre comme un chameau, l'autre buvait jusqu'à rouler sous la table. Alfred se moqua parfois de Totor, qui voulut l'ignoer souvent. Mais, à la mort de Musset, le siècle<br /> enterrait sa jeunesse, alors qu'aux funérailles grandioses du père Hugo, c'est le siècle lui-même que la Patrie, reconnaissante et gourmée, enterrait solennellement.<br /> <br /> <br /> On dira qu'Afred « ne fait pas le poids » face à Victor, mais trouvera-t-on chez le second les accents aussi sincères du premier, aussi vertigineusement lucides sur la cruelle et adorable<br /> nécessité de l'amour ?<br /> <br /> <br /> Bref, tout va bien : Nuageneuf a retrouvé le complet usage de la poésie !<br />
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C
<br /> Donc pas si étonnantes (ou innocentes) ces initiales si l'on s'en tient aux relations qu'ils entretenaient...<br />
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